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Créneau

« Lucide, le président de la 4e convention du Snav. Christian Orofino a rappelé lors de cet événement quelques-uns de ces rendez-vous manqués par la profession avec ces nouveaux marchés dans lesquels se sont précipités des « opportunistes ». Offensif, il en appelle à ne plus laisser le champ libre à ces entreprises qui se donnent les moyens de se diversifier, se consolider, se protéger des autres, de la crise, pas toujours avec succès d

Lucide, le président de la 4e convention du Snav. Christian Orofino a rappelé lors de cet événement quelques-uns de ces rendez-vous manqués par la profession avec ces nouveaux marchés dans lesquels se sont précipités des « opportunistes ». Offensif, il en appelle à ne plus laisser le champ libre à ces entreprises qui se donnent les moyens de se diversifier, se consolider, se protéger des autres, de la crise, pas toujours avec succès d’ailleurs. On verra vite s’il a été entendu. La loi de développement et de modernisation des services touristiques a pour vocation de libéraliser le marché du tourisme et donner des envies à des acteurs avides de croissance. C’est le cas, par exemple, des agences de communication événementielle. La moitié d’entre elles ont déjà une licence d’agents de voyages. Preuve que cette activité les intéresse. Avec ces nouvelles dispositions légales, elles devraient donc immanquablement brouter l’herbe, déjà pas si verte, du pré carré des agences de voyages. Or, pour ces sociétés, réunies les 4 et 5 février au Salon Bedouk, la loi n’est en fait pas si attractive. D’une part, elle ne prévoit rien sur les distorsions de concurrence générées par la double imposition de la TVA. D’autre part, elle n’innove pas plus sur les garanties financières, autre cheval de bataille de cette profession. Bref, le Snav peut être satisfait, la profession qu’il défend a encore quelques remparts dissuasifs. Cette position défensive, appelant à l’aide des pouvoirs publics en cas de menaces sur leur corporation, est-ce bien celle de Christian Orofino qui, plutôt que de bétonner un édifice de toute façon bourré de malfaçons et bien mal isolé, préférerait visiblement voir les agences de voyages prendre d’assaut les marchés porteurs ? Comme celui de l’événementiel par exemple. Celui-ci affiche en effet un dynamisme paradoxal, quand on connaît les difficultés de leurs clients, souvent issus de l’automobile, banque, assurances, etc. Or même sans visibilité, ces agences poursuivent leurs investissements, partant du principe que, crise ou pas, le besoin de communiquer existera toujours.

Et le besoin de voyager ?

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