Retrouvez l'actualité du Tourisme pour les professionnels du secteur tourisme avec l'Echo Touristique : agences de voyages, GDS, prestataires spécialisés, voyagistes

Covid-19 : les cures thermales sont « sous l’eau » après une saison « catastrophique »

L’activité des cures thermales dévisse de 60% en raison des fermetures provoquées par l’épidémie de Covid-19. Le syndicat professionnel des établissements thermaux demande des mesures pour soutenir le secteur.

Le secteur des cures thermales est « sous l’eau » à cause des fermetures entraînées par l’épidémie de Covid-19, et le bilan des mois écoulés est « catastrophique », s’alarme mardi leur syndicat professionnel. « Les conséquences financières de la crise sont sévères pour les établissements thermaux mais aussi pour l’ensemble des acteurs économiques de la station thermale elle-même, souvent très dépendants des thermes (médecins thermaux, hôtels, meublés, restaurateurs, prestataires de loisirs…) », a indiqué le CNETh, syndicat professionnel des établissements thermaux, dans un communiqué.

Selon lui, les 113 établissements thermaux de France sont fermés depuis le reconfinement décidé fin octobre. Il s’agit « du deuxième coup d’arrêt » après le premier confinement de mi-mars, « qui a plongé le thermalisme dans une période d’inactivité totale pendant plus de 3 mois ».

Seulement 220000 curistes

Cette deuxième fermeture marque « la fin de la saison thermale », selon le CNETh. « Même dans l’hypothèse où les établissements seraient autorisés à rouvrir à partir du 1er décembre, les délais de remise en service des installations et d’obtention des résultats des contrôles bactériologiques, ne permettront pas l’accueil de curistes (la cure thermale conventionnée se déroule nécessairement sur une période 18 jours de soins continus) », souligne le syndicat.

Selon lui, le bilan de cette « saison très écourtée » est « catastrophique : « alors que la fréquentation s’était établie à 580000 curistes en 2019, elle ne sera sans doute que de l’ordre de 220000 curistes, soit une baisse de plus de 60% ». « Tous les établissements seront largement déficitaires, et en particulier ceux de petite taille et ceux exploités par une régie municipale ou intercommunale qui n’ont été éligibles à aucun des dispositifs de soutien mis en place », assure Thierry Dubois, le président du CNETh, qui demande « des mesures innovantes et audacieuses » pour soutenir le secteur.

Laisser votre commentaire (qui sera publié après modération)

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Dans la même rubrique