Coronavirus : les EdV soutiennent la presse pro
Selon le syndicat présidé par Jean-Pierre Mas, quatre secteurs dépendant étroitement du tourisme – dont la presse professionnelle touristique – sont les oubliés des mesures d’aides renforcées pour le tourisme.
Les Entreprises du Voyage (EDV) se « félicitent de l’engagement de l’exécutif pour permettre aux voyagistes (agences de voyages et tour-opérateurs) de résister dans ces mois difficiles ; tout comme de la prise en compte des travailleurs indépendants, des dirigeants non-salariés et des micro-entrepreneurs ».
Lors du conseil des ministres du 10 juin dernier ont été dévoilées les mesures destinées à accentuer les aides aux secteurs tout particulièrement impactés par la crise sanitaire. Les activités bénéficiant de soutiens renforcés sont réparties en deux catégories : les secteurs de l’hôtellerie, restauration, cafés, tourisme, événementiel, sport, culture « qui sont les plus durablement affectés car soumis à des restrictions d’activité allant au-delà du 11 mai 2020 ». Sans oublier les activités amont ou aval de ces secteurs « dont les entreprises ont perdu plus de 80% de leur chiffre d’affaires durant la période de confinement ».
Quatre secteurs dépendants de l’écosystème du tourisme
Mais les EDV avaient identifié quatre autres secteurs « dépendant étroitement de [notre] écosystème et indispensables à l’exercice de [notre activité] et avaient informé les pouvoirs publics de la nécessité d’intégrer ces secteurs dans la deuxième catégorie ». « Jean Pierre Mas constate que ces secteurs ont été oubliés », poursuit le communiqué. Sont concernés : la presse professionnelle touristique, « privée de recettes, qui a démontré son utilité dans la crise sanitaire » ; les courtiers en assurances voyage « dont l’activité est étroitement dépendante du tourisme ; les entreprises qui fournissent la technologie « et qui contribueront à la transition numérique que le gouvernement appelle de ses vœux » ; et la représentation des offices de tourisme étrangers.
Jean-Pierre Mas attire donc l’attention des ministres Bruno Le Maire, Jean-Baptiste Lemoyne et Gerald Darmanin, pour que ces secteurs soient inclus dans la seconde liste. « Si ces secteurs ne bénéficient pas des mesures de soutien renforcées, ils sont en danger, alors qu’ils sont indispensables à l’activité des voyagistes », conclut EDV.