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Copenhague : la montagne accouche d’une souris

L’Association internationale du transport aérien (IATA) accueille néanmoins l’accord de Copenhague avec bienveillance.

 

Aux termes de deux semaines de discussions, les chefs d’Etat réunis au sommet sur le climat ont confirmé l’objectif de limiter la hausse moyenne des températures sur la planète à 2°C, sans en définir les moyens. C’est donc un accord à minima, sans engagements contraignants. Les signataires ont reporté à janvier les décisions sur les réductions d’émissions de gaz à effet de serre. En l’état, l’accord mondial de lutte contre le changement climatique, qui doit prendre la suite du protocole de Kyoto expirant en 2012, laisse nombre d’experts sur leur faim.

Pour autant, IATA, qui était notamment représentée au Danemark par Paul Steele, chef du département de l’innovation écologique, accueille l’accord avec bienveillance. «C’est une étape importante dans la bonne direction pour le changement climatique», indique l’association par voie de communiqué de presse. Les émissions liées au trafic aérien ne furent pas spécifiquement citées dans l’accord, reconnaît-elle. Nonobstant, l’industrie aérienne compte oeuvrer pour atteindre ses objectifs globaux, qui ont été reconnus par les Etats membres de l’OACI (International Civil Aviation Organization) en octobre 2009.
Pour mémoire, l’aviation internationale s’est fixée une feuille de route en trois phases, qu’elle a rappelée à Copenhague : une amélioration de l’efficacité énergétique de 1,5 % par an d’ici 2020, puis une croissance neutre en émissions de CO2 et, dès 2050, leur réduction de 50 % par rapport au niveau de 2005.

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