Chikungunya : l’Île Maurice reporte la mise en place du test PCR
L’Île Maurice, qui voulait imposer un test PCR aux voyageurs en provenance de la Réunion, reporte la mise en place de ce dispositif.
L’Île Maurice rétropédale. Alors que le gouvernement local avait l’intention d’imposer aux voyageurs provenant de La Réunion la présentation d’un test PCR chikungunya négatif à compter du 9 avril, les autorités ont décidé de reporter la mesure « à une date ultérieure ».
La Réunion fait face à une épidémie notable de la maladie transmise par les moustiques de type Aedes. Chaque semaine, le virus du chikungunya atteint au moins 6 000 personnes. Depuis le début de l’année, près de 20 000 cas positifs ont été recensés. L’épidémie a déjà fait deux victimes.
La grogne des pros du tourisme
Et le pic est attendu pour la mi-avril. C’est ce qui avait incité les autorités mauriciennes à mettre en place cette mesure, qui prévoyait la présentation d’un test PCR chikungunya réalisé, au maximum, 48h avant le départ.
Le gouvernement de l’Île Maurice explique avoir pris la décision du report après avoir échangé avec les autorités réunionnaises à ce sujet. De nombreux professionnels mauriciens du tourisme se sont aussi plaints, craignant un impact sur leur activité.
La Réunion est un marché émetteur stratégique pour l’Île Maurice. D’après Statistics Mauritius, en 2024, la destination a accueilli 1 382 127 touristes internationaux, dont près de 340 000 Français (premier marché). Plus de 140 000 d’entre eux venaient de La Réunion.