Retrouvez l'actualité du Tourisme pour les professionnels du secteur tourisme avec l'Echo Touristique : agences de voyages, GDS, prestataires spécialisés, voyagistes

Ça vole bas

Non, l’actualité touristique ne se résume pas à cette partie de poker menteur auquel les acteurs de la distribution se livrent en ce moment. Outre le fait que, pour une fois, le tourisme s’est retrouvé à la une de tous les journaux pour, hélas, ce qu’il engendre de plus scabreux par la faute d’un ministre de la République (lire page 15), on parle beaucoup des relations entre les agences de voyages et les compagnies aériennes. Cett

Non, l’actualité touristique ne se résume pas à cette partie de poker menteur auquel les acteurs de la distribution se livrent en ce moment. Outre le fait que, pour une fois, le tourisme s’est retrouvé à la une de tous les journaux pour, hélas, ce qu’il engendre de plus scabreux par la faute d’un ministre de la République (lire page 15), on parle beaucoup des relations entre les agences de voyages et les compagnies aériennes. Cette semaine, une conférence annuelle des compagnies Iata devait sceller le sort des relations entre ces deux secteurs fondamentaux de l’activité touristique française. En jeu, le niveau des garanties financières exigées auprès des agences par les membres de l’association internationale. L’arrivée possible du ratio de liquidité des agences (lire notre interview page 30) a ulcéré le Snav, qui parle d’un « coup de force » de la part des compagnies. Pour le syndicat, l’introduction d’un tel critère va plus que doubler le nombre de points de vente soumis à la garantie bancaire. « Pas facile de demander des efforts supplémentaires à un banquier sous pression », argue le Snav. Mais les compagnies le sont tout autant. Actuellement, les agences semblent plus fortes que leurs partenaires aériens, comme le confirme Jérôme Bonnin, le directeur de Iata France, qui n’a constaté, à fin septembre, que 1,7 ME d’impayés de la part des agences. A priori pas de quoi convoquer les états généraux de l’aérien, si ce n’est pour parler des 11 MdsE de déficit attendus chez les membres de Iata. Le Snav y voit en fait une manoeuvre d’Air France pour verrouiller sa distribution. Si c’est le cas, on voit mal les autres compagnies accepter de conforter le leadership d’AF lors du vote de la proposition. En revanche, elles ne seraient pas forcément contre un règlement du BSP plus fréquent. Il se trouve, en effet, que la seule manière pour les agences de baisser le niveau de garantie financière demandé par Iata consisterait à verser leur écot plus souvent. Rien n’est imposé bien sûr, mais…

Laisser votre commentaire (qui sera publié après moderation)

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Dans la même rubrique