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Baromètre ANAé : une compétition accrue dans l’événementiel

 » L'association a dévoilé vendredi 27 septembre les résultats de son 9e baromètre "fl

Peu d'évolution du côté du marché des agences événementielles depuis le dernier baromètre de l'association, réalisé en mars dernier. Comme il y a 6 mois, les 44 répondants à l'enquête réalisée entre les 11 et 20 septembre évaluent à 6,4 points (0 = sans effet, 10 = effet très important) l'impact de la situation globale sur leur business à venir.

Toutefois, la compétition semble renforcée au niveau des appels d'offres : les agences estiment pour 42% d'entre elles avoir répondu à un nombre plus important de compétitions qu'il y a 6 mois. Une augmentation du nombre d'appels d'offres qui s'explique notamment par la multiplication des compétitions de la part des annonceurs dans un souci de rationalisation des coûts. Les relations des agences avec les annonceurs sont toujours jugées difficiles, en raison de la dureté des négociations qui conduit les spécialistes de l'événementiel à prouver sans cesse leur valeur ajoutée.

Concernant leur appréciation du marché, elle est évaluée à 4,6 (1 très mauvaise, 10 très bonne), mais passe à 6,2 points dès lors qu'il s'agit de l'activité de la propre agence interrogée, une différence de perception qui peut être mise sur le compte de  la "vision optimiste de l'avenir du directeur d'agence", selon Philippe Fournier, administrateur de l'ANAé.

37% des agences embauchent

Les prévisions d'évolution du business (marge brute) des agences sont quant à elles jugées positives par 39% des agences (contre 31% en mars 2013), stables pour 50% des répondants (vs 41%) et négatives pour 11% (contre 30%).

Du côté de l'emploi, 37% des agences affirment avoir recruté depuis le dernier baromètre, 31% de ces embauches étant des créations de poste afin, notamment, de répondre aux nombres d'appels d'offres grandissant. Enfin, concernant les typologies d'événement organisés, ce sont les événements grand public qui enregistrent la plus belle progression, passant de 2 à 4,5 points entre octobre 2012 et aujourd'hui. Les opérations incentives, qui avaient subi de plein fouet les effets de la crise et des différentes lois de taxation, amorcent un timide redémarrage à 3,9 points, contre 3,3 il y a un an. Rien à signaler du côté des opérations de communication externe, qui se maintiennent à  5,1, tandis que l'interne culmine à 5,5 contre 4 points en octobre 2012.   

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