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Après l’heure, c’est plus l’heure !

Si j’étais cordonnier, je serais certainement mal chaussé. Comme simple voyageur, et bien que côtoyant de près l’industrie touristique, je me retrouve en tous cas sacrément mal assuré.

L’histoire remonte à début avril, au moment où je décide de réserver mes vacances d’été. Mea culpa pour les TO, « réserver mes vacances », chez moi, se résume presque toujours à acheter un billet d’avion sur internet (petite remarque en passant : non, les journalistes du tourisme ne passent pas leur temps à bourlinguer aux frais de la princesse).

Me voilà donc dans la position du consommateur lambda. A ce titre, et comme tout le monde, j’aime pouvoir comparer avant d’acheter, y compris mon assurance voyage. Important, l’assurance. Ma mutuelle me couvre automatiquement sur la partie assistance-rapatriement. En revanche, pour l’annulation, nada. Soit je fais le pari qu’aucun ennui ne m’arrivera d’ici le départ, ni problème de santé, ni problème de boulot, ni problème de famille, et la liste est longue… Soit je protège mon investissement. En général, j’opte pour la deuxième solution (et loin de moi l’idée de vous recracher le discours commercial des assureurs).

Bref, j’avais donc la ferme intention de prendre une assurance annulation. Mais pas forcément celle proposée automatiquement sur le site de résas des billets d’avion. Sauf qu’à trop attendre, je savais aussi que je risquais de louper le bon tarif aérien. Je décide donc de payer mes vols sur le champ et de remettre à plus tard l’achat de l’assurance. Grave erreur.

Première surprise : alors qu’on trouve tout sur internet, il n’y a aucun vrai comparateur des produits d’assurance voyages, reprenant de manière exhaustive l’offre existante. D’ailleurs, avis à ceux qui cherchent des idées de business à créer… Mais l’autre très mauvaise surprise, c’est surtout qu’il n’est quasiment pas possible de souscrire une assurance une fois que les billets d’avion ont été payés. Les assureurs exigent que l’assurance soit achetée « le jour même » de l’achat des vols, ou au mieux le lendemain. En m’y prenant deux jours plus tard, me voilà donc le bec dans l’eau. Les assureurs ont manqué un client, et moi je finis par dépenser mon argent à brûler des cierges en priant que tout se passe bien d’ici le départ.

Christophe Plotard

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