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Air France : les pilotes réagissent (violemment) à la rumeur Florence Parly

Florence Parly, l’ex-ministre des Armées, devrait remplacer Anne-Marie Couderc à la présidence d’Air France. Pas du tout au goût des pilotes.

Selon les informations de La Tribune, Florence Parly, 59 ans, ministre des Armées de juin 2017 à mai 2022, fait figure de « grande favorite » pour ce poste non exécutif, où elle remplacerait une autre ancienne ministre, Anne-Marie Couderc. Touchée par la limite d’âge, cette dernière, âgée de 72 ans, devra quitter son poste lors de la prochaine assemblée générale du groupe aérien franco-néerlandais, en mai 2023.

Si l’éventuelle nomination de Florence Parly, devra recevoir l’aval de la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP), le Syndicat des Pilotes du groupe Air France (SPAF) a souhaité réagir.

Des mauvais choix concernant le fret

Le syndicat explique que Florence Parly a décidé, lors de son passage au poste directrice générale adjointe d’Air France Cargo de 2009 à 2013, de faire « du fret quasi exclusivement transporté dans les soutes des avions passagers. Il n’est ensuite plus resté que des bribes de l’activité cargo originelle d’Air France qui jouissait d’une dimension et d’une réputation mondiale, passant de 13 avions tout cargo à seulement 2 Boeings 777F aujourd’hui. Ce choix funeste a conduit la compagnie à ne plus avoir la capacité de profiter du boom actuel de l’activité fret dans le monde ».

Il est vrai qu’aujourd’hui le fret est une activité moteur des compagnie aériennes, comme le montre l’entrée au capital de CMA-CGM d’Air France

Un parachute doré à son départ d’Air France

Toujours selon le syndicat, Florence Parly « n’a pas davantage brillé dans son poste de directrice générale adjointe de l’activité passage point à point Orly et Escales France, alors chargée du redressement du court-courrier dans le cadre du plan Transform. Au surplus, il avait été révélé que cette directrice avait perçu ce qui avait été qualifié de véritable parachute doré lors de son départ d’Air France en 2014 : 675 800 euros bruts d’indemnités. Un montant peu cohérent avec les résultats obtenus, d’autant qu’elle avait d’ailleurs immédiatement retrouvé une place à la SNCF… » 

En conclusion, le syndicat indique que si cette nomination devait se confirmer, « le signal pour les salariés serait très négatif Le SPAF, comme les pilotes qu’il représente, ne souhaite pas qu’Air France reste le placard doré de hauts fonctionnaires que l’État français et certains réseaux cherchent à recycler coûte que coûte ». La direction est prévenue.

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1 commentaire
  1. Artie Shaw dit

    C’est exactement ça , « le placard doré ». Ensuite on demande aux salariés de faire des efforts pour contrebalancer les mauvaises décisions des dirigeants incompétents que l’état a promus. Laissez Ben S. faire son boulot , c’est déjà assez dur sans lui mettre des bâtons dans les roues , surtout en ce moment !

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