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Agences et TO s’en sortent sans aide

Même si depuis le début de l’année, l’activité est en repli, principalement à cause du Printemps arabe, les pros arrivent à s’en sortir sans solliciter davantage l’appui de leurs banquiers. Pour le moment…

Halte à la déprime ! L’activité n’est, certes, pas florissante depuis le début de l’année, chahutée par les révolutions du Printemps arabe et à plus faible mesure par le tsunami au Japon. Mais les entreprises touristiques, producteurs comme distributeurs, ne cèdent pas à la panique, habituées depuis 2008 à affronter crise sur crise. « Nous n’enregistrons pas plus de défaillance cette année que l’année dernière », constate Raoul Nabet, président de l’APST (Association professionnelle de solidarité du tourisme), alors qu’on aurait pu aisément imaginer que les professionnels, déjà fragilisés par l’épisode du volcan islandais, allaient cette année montrer de vrais signes de détresse et que les sinistres allaient s’accélérer. Alerté par ses adhérents sur la dégradation de leur situation économique, le président du Snav avait, en mai dernier, sollicité l’aide de l’État pour qu’il apporte une solution pragmatique et concrète à leurs difficultés, afin d’éviter des fermetures d’entreprises.

UNE BONNE CAPACITÉ DE RÉSISTANCE

Si certaines aides n’ont pas encore été mises en place et reformulées lors d’un second entretien le 6 septembre (voir ci-contre), celle concernant le soutien au renforcement de trésorerie est toujours en vigueur avec le réseau Oséo. « Il n’y a pas eu d’accélération des demandes », note Richard Livet, responsable du marché tourisme chez Oséo. Le bilan qu’il dresse est en effet plutôt positif puisque le réseau a traité 74 dossiers de janvier à août 2011 contre 86 dossiers sur la même période l’an dernier.

« Depuis le début de l’année, l’environnement géopolitique n’est pas simple pour les agences. On aurait pu s’attendre à plus de problèmes. Le secteur montre qu’il a une bonne capacité de résistance », analyse Richard Livet. Un constat que fait également Catherine Plonevez, directrice département tourisme chez HSBC. « Le premier semestre n’a globalement pas été mauvais. Les clients font actuellement le point sur leur trésorerie de l’été ».

Ajoutant néanmoins que « le secteur pourrait rentrer dans une période plus difficile ». Avec une activité traditionnellement plus faible, les arrière-saisons font en effet souvent ressortir des problèmes de trésorerie. « Certaines agences ne passeront pas le BSP d’octobre », prédit même un patron de réseau.

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