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Aérien : South African Airways (SAA) veut supprimer 1 000 d’emplois

Très lourdement endettée, South African Airways (SAA) a récemment annoncé le lancement d’un plan de restructuration.

La compagnie aérienne nationale South African Airways (SAA), très lourdement endettée, a annoncé lundi le lancement d’un plan de restructuration de ses activités qui pourrait se traduire par le licenciement de près d’un millier de ses salariés. SAA, qui emploie au total près de 5.200 personnes, traverse depuis des années de sérieuses turbulences financières et ne doit sa survie qu’aux aides budgétaires d’urgence répétées que lui accorde l’Etat sud-africain actionnaire, selon l’AFP.

En présentant son budget pour l’année fiscale en cours, le ministre des Finances Tito Mboweni avait reconnu en février que SAA ne serait « probablement pas en mesure de générer assez de trésorerie pour poursuivre ses opérations ». Il s’était également engagé à ce que l’Etat rembourse dans les trois ans sa dette, alors officiellement chiffrée à 560 millions d’euros.

« Les comptes de SAA sont historiquement dans le rouge et le restent malgré les récentes injections de capital du gouvernement », a confirmé lundi sa patronne par intérim, Zuks Ramasia, dans un communiqué. « Il est urgent de mettre un terme aux pertes que nous subissons depuis des années. C’est pourquoi nous engageons un plan de restructuration », a-t-elle ajouté. « Ces décisions difficiles sont nécessaires pour remettre SAA sur de meilleurs rails ».

Sur fond de corruption

La PDG de SAA s’est engagée à « limiter au maximum » l’impact social de cet effort mais a estimé à « approximativement 944 » sur 5.150 le nombre d’emplois « susceptibles d’être affectés ». SAA fait partie, avec le géant de l’électricité Eskom, des entreprises publiques en grande difficulté financière, largement attribuée à la mauvaise gestion et à la corruption sous le règne de l’ex-président Jacob Zuma (2009-2018).

Proche de M. Zuma, l’ancienne PDG de SAA Dudu Myeni (2012-2017) a été récemment accusée de « pratiques illégales » devant une commission d’enquête anticorruption et fait l’objet d’une plainte devant la justice pour sa mauvaise gestion. Elle a jusque-là refusé de se présenter devant le tribunal.

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