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Accor spolié en Tunisie

Dans une interview au quotidien Nord Eclair, le cofondateur du groupe hôtelier dénonce la corruption et les pressions de l’ancien pouvoir tunisien, qui expliqueraient son départ du pays il y a trois ans.

Gérard Pélisson n’y va pas de main morte. Dans une interview au quotidien Nord Eclair, parue le 27 janvier, le co-fondateur d’Accor dénonce les pratiques du régime Ben Ali, dont le groupe hôtelier aurait les frais. Parlant des banques avec lesquelles il avait tissé des partenariats pour s’implanter à Djerba et Tozeur, il explique avoir « découvert petit à petit comment elles étaient inféodées au système, très proches du pouvoir et de ses clans familiaux. Nos intérêts passaient après. » Il raconte notamment comment le pouvoir en place aurait forcé Accor « à acheter un hôtel pourri pour 7 millions d’euros. Ses propriétaires étaient très proches du régime. C’était un actif pourri. Donc, pour la banque une très belle affaire… » « On a été spoliés en Tunisie », ajoute-t-il, en évoquant un « harcèlement fiscal » et d’importantes pertes financières. Une situation « intenable » qui expliquerait la décision du groupe de quitter le pays il y a trois ans.

En juin prochain, Accor fera toutefois son retour, avec l’ouverture d’un Ibis et d’un Novotel à Tunis, en gestion uniquement. Et des contacts auraient été renoués lors de la visite d’une délégation du groupe, il y a un mois, reçue par l’actuel Premier ministre.

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