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3. AU FIL DU MÉKONG, L’ÉLOGE DE LA LENTEUR

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La brume est encore épaisse sur Luang Prabang. Quand le bateau quitte l’embarcadère au petit matin, le rituel de la veille se met en place. Les commerçants installent leurs échoppes, les villageois ont préparé leurs offrandes et les moines se tiennent prêts à les recevoir. Nous laissons derrière nous la ville s’éveiller pour rejoindre Pak Beng, au Nord. À Bord du Luang Say, nous commençons notre remontée du Mékong. L’animation de Luang Prabang laisse immédiatement place à une navigation lente, ronronnante, propice à la réflexion et à la lecture. Le brouillard se lève et le fleuve dévoile progressivement une nouvelle facette du Laos. Brute, sauvage, à l’écoute de sa nature. Il n’y a ni pêcheur, ni marché flottant. On aperçoit les grottes de Pak Ou creusées dans la roche et qui abritent des centaines de bouddhas. De chaque côté du rivage, les bancs de sable et les rochers se partagent les rivages, dominés en amont par la végétation luxuriante. Pendant notre journée de navigation, nous ne croiserons qu’un seul village, celui de Lathan, spécialisé dans le tissage et la production de l’eau de vie de riz, ou plutôt devrais-je dire de « l’eau de feu ».

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