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L’Ates se veut le garant d’un tourisme équitable et solidaire

12 voyagistes membre de l’Association pour un tourisme équitable et solidaire afficheront le logo qui garantit le respect d'au moins 80% de 56 critères.

L’Association pour un tourisme équitable et solidaire (Ates) a présenté son nouveau label. 12 voyagistes ont réussi à passer l’audit et pourront afficher cette garantie.

Garantir la transparence

"L’idée de ce label, c’est de rendre le tourisme équitable et solidaire (TES) plus lisible, de garantir la transparence et le respect de certains critères et d’assurer que le tourisme contribue au développement (….). On a voulu aussi se démarquer de certains opérateurs qui se revendique du TES sans en appliquer les principes", explique Caroline Mignon, directrice de l’Ates.

"Certains reversent 20 euros du prix du voyage à une association, ou ont un pourcentage infime de leur offre qui est équitable (…). L'objectif du label, c’est que 100% de l’offre soit équitable et solidaire", précise Marie Duhammel, fondatrice de Taddart.

Pour obtenir ce label, les opérateurs doivent respecter 80% des 56 critères regroupés dans 3 domaines : la gestion de la structure, celle de l’activité touristique, et la gestion des partenariats.

6 critères sont obligatoires

6 critères sont obligatoires : une rémunération équitable et concertée pour chaque personne travaillant dans l’accueil des voyageurs, des relations durables avec les partenaires, des hébergements de proximité ou chez l’habitant, des temps de rencontre entre les voyageurs, la population et les acteurs de la vie locale, des voyages en petits groupes de moins de 12 personnes et la création d’un fonds de développement avec 4 à 6% du prix des séjours.

Le processus d’évaluation, si elle n’est pas réalisé par un auditeur reconnu indépendant par l’Etat, est exigeant. Il se base sur un travail de terrain réalisé pendant trois ans pour construire le référentiel et sur des audits menés par les autres voyagistes et des experts, avec 2 à 5 offres étudiées par opérateur en plus de son fonctionnement global.

Preuve de cette exigence, certains opérateurs pourtant connus pour leur implication dans le TES, comme Croq’Nature et Ecotours, ont préféré quitter l’Ates.

Des opérateurs en difficulté

"Cela demande beaucoup de temps et d’implication. Ce n’était pas forcément le bon moment pour certains voyagistes, qui ont été fortement touchés par la situation en Afrique et la crise économique", explique Gilles Béville, président de l’Ates.

Aujourd’hui, l’Ates regroupe 12 membres pour 2000 voyageurs et environ 3 millions d’euros de chiffre d’affaires contre 6,5 millions d’euros en 2010. Caroline Mignon estime que 38 voyagistes, des petites structures, ont des pratiques qui pourraient leur permettre d’obtenir le label.

En 2015, l'Ates doit présenter un nouveau site web, qui regroupera les offres des voyagistes labellisés et un "centre de ressources de qualité sur le tourisme équitable et solidaire".

Guide Garantie Institutionnel Ates

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