Zika : l’OACI renforce la surveillance des aéroports
Afin de freiner l’épidémie liée au virus Zika, l'Organisation de l'Aviation Civile Internationale (OACI) surveille avec une vigilance accrue la population de moustiques dans les aéroports de la planète.
Les déplacements par avion favorisent la propagation du virus Zika qui s’étend désormais bien au-delà de son foyer sud-américain. En réaction, l'Organisation de l'Aviation Civile Internationale (OACI) a appelé, jeudi 11 février, à une surveillance renforcée des aéroports afin d’enrayer la diffusion de l'épidémie.
Réduction de la population de moustiques
"La lutte contre l'épidémie se concentre actuellement sur la réduction dans les aéroports (contrôle vectoriel) de la population de moustiques Aedes Aegypti qui transmettent le virus", a indiqué l’agence onusienne dans un communiqué.
Les compagnies aériennes sont notamment invitées, conformément aux recommandations de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), à utiliser les insecticides adéquats pour la désinfection des cabines.
Le virus traverse les océans
Installée à Montréal, l’OACI travaille en "étroite collaboration" avec les autorités sanitaires américaines (CDC), l'Association internationale du transport aérien (IATA), le Conseil international des aéroports (ACI) et d'autres agences de l'ONU.
L’épidémie pourrait rapidement toucher l’ensemble du continent américain, à l’exception du Canada et du Chili. Elle traverse même les océans avec plusieurs cas isolés en Asie –la Chine, l’Indonésie et la Thaïlande comptent toutes un ressortissant contaminé – et en Europe, principalement en raison de personnes revenant de voyages en Amérique.