Retrouvez l'actualité du Tourisme pour les professionnels du secteur tourisme avec l'Echo Touristique : agences de voyages, GDS, prestataires spécialisés, voyagistes

Yann Lloret : « Sunlife incarne la nouvelle philosophie de notre groupe »

Nouvelle marque, nouvelles expériences et identité mauricienne : Sun Resorts devient Sunlife. Yann Lloret, directeur des ventes et du marketing pour la France et la Belgique de Sunlife, fait le point sur ce changement de concept pour L’Echo touristique.

L’Echo touristique : Pourquoi changer de marque ?

Yann Lloret : Notre groupe, qui fêtera bientôt ses cinquante ans, a déjà opéré sous plusieurs marques. Sun Resorts existait depuis une quinzaine d’années, et nous avons estimé qu’il était temps de rafraîchir un peu tout ça. Tout simplement parce qu’il fallait une nouvelle marque pour incarner l’évolution de la philosophie de notre groupe. Nous avons profité de la pause forcée, pendant la pandémie, pour réfléchir à notre identité, aux valeurs que nous voulons véhiculer sur le marché, à notre lien avec l’île Maurice. C’est une réflexion qui portait autant sur ce qu’on propose à nos clients que sur ce qu’on propose à nos salariés. Ça a donc été un gros travail, en interne, avec les 2 800 employés du groupe.

Qu’est-ce qu’incarne cette nouvelle marque ?

Yann Lloret : Notre nouvelle philosophie est plus que jamais tournée vers l’île Maurice, la lumière particulière qu’on y trouve, la chaleur de ses habitants. « Life » renferme toute cette vision, cette énergie spécifique, le côté lifestyle à la mauricienne. Elle traduit aussi notre politique pour une activité touristique plus respectueuse de l’environnement. Nous étions déjà engagés, via notre programme SunCare, mais cette fois-ci, nous mettons la barre bien plus haute. Toutes ces valeurs se retrouvent également dans les nouvelles expériences que nous proposons à nos clients, que nous avons regroupé sous l’appellation « Come Alive ».

Ce sont des expériences que vous proposez dans chacun de vos quatre hôtels ?

Yann Lloret : Certaines expériences sont communes à tous nos établissements, et d’autres sont spécifiques à l’ambiance ou à l’environnement de chaque hôtel. Au Sugar Beach, sur lequel nous avons investis 14 millions d’euros de rénovation, nous misons sur l’ambiance britannique d’antan de l’île Maurice. Nous organisons la cérémonie du thé, chaque après-midi, avec plus de 450 références. Des stylistes peuvent aussi relooker nos clients, le temps d’une soirée chic, pendant laquelle nous leur prêterons smokings, robe de soirée et autres accessoires glamour. Au Long Beach, c’est l’environnement et le bien-être qui sont à l’honneur. Nous organisons des ateliers dans nos jardins, nous avons une station d’élevage de coraux, la place principale de l’hôtel accueillera des artistes, etc… A La Pirogue, qui est organisé comme un village typiquement mauricien, nous retrouverons l’ambiance de l’île Maurice, avec des marchands locaux un peu partout dans l’hôtel, la présence d’un conteur dans nos jardins, ou des cours de Sega Zumba, un mélange bien particulier de Zumba et de Sega. Voilà le genre de nouvelles expériences que nous proposons à nos clients.

Derrière ce changement de marque, il n’y a pas de changement de modèle économique.

Ce travail de refonte concerne aussi vos outils digitaux ?

Yann Lloret : C’est une refonte globale, sur laquelle nous avons tous travaillé pendant 14 mois. Nous savions que le monde d’après la pandémie ne serait pas le même, et que nos clients auraient des attentes différentes. En se recentrant sur l’île Maurice, nous racontons une nouvelle histoire à nos clients, qui sont principalement B2B (80%), et à nos salariés. Et cela passait bien sûr par une refonte de nos outils digitaux également. Nous lançons donc un nouveau site Internet, Your Sunlife, ainsi qu’une nouvelle application, qui va faciliter le séjour de nos clients. Tout ça nous permet de maintenir le lien avec nos clients tout en apportant de la modernité sur notre façon d’opérer.

Changer une marque si installée dans le paysage B2B, ça n’est pas risqué ?

Yann Lloret : C’est pour cela, entre autres, que nous avons conservé « Sun » dans notre nouvelle marque. Désormais, c’est à nous de faire en sorte que ce message passe auprès de nos partenaires. Bien sûr, nos commerciaux vont communiquer à ce sujet. Nous organiserons un roadshow en ce sens, et nous inviterons 150 partenaires internationaux – dont 40 pour la France – pour un voyage à l’île Maurice, en décembre, pour découvrir concrètement ce que signifie ce changement de marque dans nos hôtels. Il y aura des directions de tour-opérateurs, de réseaux de distribution, tous les chefs de produits du marché, des agences spécialisées dans le MICE, etc… Et nous accompagnons ce dispositif d’une grande campagne de communication, en B2B comme en B2C, et dans la presse spécialisée.

C’est une stratégie qui vise à augmenter la part de marché du B2C ?

Yann Lloret : Pas nécessairement. Nous communiquons pour rendre nos hôtels plus visibles, pour que les clients entrent en agence de voyages et demandent « je veux un hôtel Sunlife ». Notre objectif est plutôt d’augmenter leur notoriété, auprès du grand public comme des professionnels, et pas de prendre des parts de marché sur le B2C. Nous avons toujours eu besoin du support de la distribution et des tour-opérateurs, ça ne changera pas. Et, aujourd’hui, c’est plus vrai que jamais. Derrière ce changement de marque, il n’y a pas de changement de modèle économique.

A lire aussi :

Laisser votre commentaire (qui sera publié après moderation)

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Dans la même rubrique