Une nouvelle dynamique
« Nombre de professionnels ont déjà laissé passer le train de l’Internet. Expedia et autres Lastminute se sont imposé, ne laissant que quelques miettes aux acteurs traditionnels du tourisme. Il ne faudrait pas que ces derniers se tiennent désormais à l’écart du prochain convoi : celui du forfait dynamique ! Alors que les ventes de ce produit, au nom certes peu exotique mais à l’efficacité redoutable (l’assemblage en temps réel d’un avion
Nombre de professionnels ont déjà laissé passer le train de l’Internet. Expedia et autres Lastminute se sont imposé, ne laissant que quelques miettes aux acteurs traditionnels du tourisme. Il ne faudrait pas que ces derniers se tiennent désormais à l’écart du prochain convoi : celui du forfait dynamique ! Alors que les ventes de ce produit, au nom certes peu exotique mais à l’efficacité redoutable (l’assemblage en temps réel d’un avion et d’un hôtel), décollent en France, beaucoup de TO ne le proposent pas encore et beaucoup d’agences oublient de le vendre ! Il suffit pourtant d’aller surfer sur le site de Go Voyages pour comprendre son potentiel. Un week-end au Sofitel d’Amsterdam du 19 au 21 novembre y est proposé 15 % moins cher que chez Euro Pauli et 25 % moins cher que chez Jet tours. Au-delà de ces différences de prix, Go confirme de surcroît la réservation en temps réel, quand il faut 24 heures aux TO classiques. Et déjà Expedia, Travelocity ou Voyages-sncf.com sont en embuscade. Cruel, ce test a la vertu de rappeler aux spécialistes du court séjour qu’il leur faut réagir au plus vite, sous peine de se faire manger tout cru. Car il n’est pas certain que le client accepte longtemps de payer une telle différence, même si le service promis n’est pas le même…
Les TO ont d’autant plus intérêt à s’adapter rapidement que les agences vont pouvoir effectuer elles aussi, à l’avenir, des comparaisons pointues. Afat Voyages propose ainsi à ses adhérents un nouvel outil capable de comparer les prix de 27 voyagistes. Nul doute qu’il saura démontrer son efficacité, à l’heure où les commissions se réduisent comme peau de chagrin. Plutôt que de vouloir vendre absolument le produit le plus onéreux pour empocher la commission la plus élevée possible, au risque de voir les clients se détourner vers Internet, les agences pourront demain dénicher en un tour de main le meilleur tarif. Il leur sera alors plus aisé de convaincre le client (trop heureux de réaliser des économies), de payer quelques euros pour ce service rendu. C’est peut-être cela, la future valeur ajoutée de l’agence…
