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Un bilan décevant pour l’hôtellerie française en 2013

Selon le cabinet Protourisme, l'hôtellerie française a perdu l'année dernière 1,5 million de nuitées et 2% de son chiffre d'affaires.

C'est un bilan "très décevant" qu'a présenté, mercredi 26 février, le cabinet Protourisme. L'hôtellerie française a connu en 2013 une baisse cumulée des taux d'occupation et des prix moyens, la hausse de la clientèle étrangère n'ayant pas suffit à compenser la baisse des nuitées.

Le RevPAR décroche

Au total, 1,5 million ont été perdues l'année dernière, qui s'est achevée sur un recul de 1,5% des taux d'occupation, de pair avec une baisse de 0,5% des prix moyens de chambre, soit une chute du revenu par chambre (le RevPAR, indicateur clé du secteur) qui s'établit à -2,2%, selon le cabinet d'études.

Il précise que ce bilan est cependant contrasté avec de grands pôles urbains qui résistent, tels que Paris, Strasbourg, Toulouse, Nantes. D'autres progressent comme Bordeaux et Marseille alors qu'à l'inverse, la plupart des villes moyennes et des stations touristiques subissent une baisse de leurs performances, tant au niveau de leur taux d'occupation que de la baisse de leur prix moyen par chambre.

Les nuitées françaises en forte baisse

"La venue en plus grand nombre des clientèles en provenance des pays émergents et la hausse des clientèles étrangères traditionnelles n'ont pas réussi à compenser la forte baisse des nuitées françaises (-6%) et le faible dynamisme d'un tourisme d'affaires affecté par la crise économique", explique Didier Arino, directeur de Protourisme.

Selon lui, "l'écart se creuse encore" entre des chaînes hôtelières dont le recul du revenu par chambre est limité (entre -0,8% et -1%) et des indépendants qui subissent une chute plus importante (de -2% à -4% en moyenne).

Protourisme souligne aussi "la montée en puissance des centrales de réservation en ligne ayant un impact négatif sur la rentabilité des entreprises".

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