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TUI France : 515 salariés sont candidats au départ

Alors que le guichet des départs volontaires était ouvert jusqu’au 29 juin à minuit, le nombre de candidats excède le nombre de postes supprimés dans le cadre du plan social. Il n’y aura donc pas de licenciement sec.

C’est quasiment l’hémorragie chez TUI France. Vendredi 29 juin à minuit a pris fin la période au cours de laquelle les salariés du groupe pouvaient déposer une demande de départ volontaire dans le cadre du plan social Convergence. Au total, 515 salariés se sont portés candidats, soit une trentaine de plus que les 484 postes supprimés dans le cadre du plan. Un nombre confirmé par les syndicats comme la direction.

Il n’y aura donc pas de licenciement sec, mais le nombre de candidatures dépasse les prévisions. Selon Lazare Razkallah, membre CGT du comité d'entreprise, il s’explique "par les conditions de départ intéressantes en termes d’indemnités et d’accompagnement, mais aussi par le fait que beaucoup de salariés ne se sentent plus à l’aise dans l’entreprise, qui connaît son septième plan social".

Les demandes vont désormais être étudiées par une commission de suivi, composée de la direction des ressources humaines de TUI France, du cabinet de reclassement Horemis, des représentants des salariés et de l’inspection du travail. Elle a trois semaines pour rendre ses avis, avant les premiers départs prévus fin juillet.

Des demandes seront refusées

En l'état, toutes les demandes ne pourront pas être acceptées. "La direction s’est réservée le droit de conserver les salariés aux postes qu’elle juge stratégiques", explique à ce sujet Jorge Partida, le secrétaire du comité d'entreprise du groupe. Une situation comparable s’était d’ailleurs produite lors du dernier plan social de la compagnie Corsair International, Takeoff 2012, engagé en 2010, "et certains candidats dont le départ n’avait pas été accepté sont finalement restés", indique le service communication du groupe.

Pour Lazare Razkallah, il serait toutefois "contre-productif de retenir les salariés qui veulent s’en aller. La pression de leur part est forte. S’ils ne peuvent bénéficier du plan de départ volontaire, il leur restera la rupture conventionnelle ou un autre dispositif à discuter".

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