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Transport : menace de grève à Noël pour la SNCF

Y aura-t-il une grève à Noël ? Il est encore trop tôt pour l’affirmer, mais le syndicat Sud-Rail menace l’activité de la SNCF.

Les années se suivent et se ressemblent. Comme en 2022, l’activité de la SNCF pourrait être perturbée par une grève à Noël. Comme le rapporte Le Parisien, le syndicat Sud-Rail a envoyé un courrier aux autres syndicats (CGT-Cheminots, CFDT-Cheminots, Unsa-Ferroviaire), pour appeler à « construire une puissante mobilisation » à propos des salaires. Toujours selon le quotidien régional, une réunion intersyndicale pourrait d’ailleurs avoir lieu à la suite du congrès de la CGT-Cheminots qui se déroule actuellement.

Comme bien souvent, la raison principale de cette menace de grève concerne les salaires. La revalorisation actuelle, qui est de 4,6% en moyenne ainsi qu’une « prime de partage de la valeur » de 400 euros en cette fin d’année, est jugée insuffisante pour les syndicats. « En réalité, c’est 1,8% d’augmentation générale, et ce n’est pas suffisant. Nous courons en permanence derrière l’inflation. Tout augmente, et les cheminots ne s’en sortent pas », confie Julien Troccaz, secrétaire fédéral de SUD-Rail au Parisien.

La même erreur que l’année dernière sur la grève ?

Sur son site, Sud-Rail indique que lors d’une table ronde la semaine dernière, il « a exigé de réelles augmentations de salaires immédiates pour rattraper le pouvoir d’achat perdu mais aussi pour avoir un juste retour sur la productivité et sur la richesse créée par leur travail. 400€ par mois pour les 148 000 cheminot-e-s, c’est 700 millions d’euros. Soit moins que les 1,1 milliard de dividendes que la SNCF va verser à l’État en 2023 et pas grand-chose quand on sait que la trésorerie de la SNCF c’est près de 10 milliards d’€ dans les caisses !. Pour rappel, la SNCF a réalisé 2,4 milliards de bénéfices l’année dernière.

Alors on le sait, les vacances, particulièrement celles de Noël, sont toujours un temps où les syndicats peuvent mettre la pression sur la direction de la SNCF pour obtenir ou ne pas perdre des avantages sociaux. La question est désormais de savoir si la direction SNCF va accepter de négocier. L’année dernière, alors que le week-end de départ s’annonçait catastrophique, elle avait perdu son bras de fer, et avait lâché du lest en catastrophe.

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