Thomas Cook se donne un an pour relancer ses agences Wasteels
Les 36 points de ventes acquis par le groupe doivent rapidement atteindre le taux de rentabilité moyen du réseau.
Maintenant que la saga est terminée, place au business. Et c’est à un prix qualifié de « marginal » par le groupe lui-même que l’acquisition de 36 points de ventes Wasteels s’est faite. « Le montant de la transaction s’élève à 600 000 euros en cash, soit le prix d’une agence à Paris », note Denis Wathier, le président du directoire de Thomas Cook. Dans son offre de reprise acceptée mercredi par le tribunal de commerce de Bobigny, Thomas Cook a porté son choix sur les agences les plus orientées tourisme et surtout sur celles qui présentent un profil de rentabilité « acceptable » avec une marge de progression rapide. Le groupe, qui reprend également la totalité des contrats clients en cours, s’est en effet fixé le délai d’une année pour relancer complètement l’activité qui tournait au ralenti depuis plusieurs mois. Pour y parvenir, TC va « tout reprendre à zéro comme pour l’ouverture d’un point de vente », explique Denis Wathier. Les 103 salariés qui intègrent le groupe vont également bénéficier d’une formation aux techniques de ventes, aux outils maison ainsi qu’à l’offre. Bien qu’étant franchisés Thomas Cook, cette dernière leur soit déjà familière. L’acquisition de ces 36 agences permet également à Thomas Cook d’étendre son maillage régional et de se renforcer dans les zones où il n’était pas suffisamment présent, particulièrement dans l’est de la France. La marque Wasteels, dont la notoriété est plus qu’écornée, va en revanche très vite disparaître de la devanture des agences. Cette opération permet au numéro 2 européen de disposer d’un réseau intégré de 299 agences en France.