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Feu vert pour la taxe additionnelle de séjour en Ile-de-France

Cette taxe de 15% est destinée à financer la Société du Grand Paris (SGP) chargée de construire le futur métro automatique de la capitale.

Le Sénat a validé dans la nuit de vendredi à samedi la création d’une taxe additionnelle de séjour de 15% en Ile-de-France. Cette mesure avait été préconisée par le député (LR) Gilles Carrez, dans un rapport destinée au Premier ministre. L’élu y considérait qu’il fallait des “recettes supplémentaires estimées en 200 et 250 millions d’euros par an, dès 2019” pour que le projet de la Société du Grand Paris, chargée de construire le futur métro automatique de la capitale, soit pérenne. Un projet qui avait fait vivement réagir les professionnels du tourisme. L’Umih était notamment montée au créneau, arguant qu’avec cette nouvelle taxe, “l’Ile-de-France deviendrait la destination la plus lourdement taxée d’Europe.”

De vifs échanges

Les échanges ont aussi été vifs lors de l’examen du projet par le Sénat, qui a rejeté un amendement de suppression présenté par le président du  groupe centriste Hervé Marseille. « Ce n’est pas aux visiteurs de payer parce que la SGP n’est pas capable de tenir le budget », s’est insurgé le sénateur des Hauts-de-Seine, opposé au dispositif voté en première lecture par l’Assemblée nationale. Philippe Dallier (LR, Seine-Saint-Denis) a fait valoir qu’il s’agissait d’un « investissement majeur ». « On ne va pas sortir du Sénat sans solution du tout », a-t-il lancé. Le groupe CRCE (à majorité communiste) a aussi défendu « un projet indispensable ». « Si vous pensez qu’il faut cette infrastructure, alors ayons le courage d’aller trouver l’argent où il se trouve », a pour sa part déclaré le président de la commission des Finances, Vincent Eblé (PS). Les sénateurs poursuivront lundi l’examen des articles « non rattachés » du projet de loi de finances. Le vote sur l’ensemble du texte aura lieu mardi.

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