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…tandis que la grogne monte pour les retours

Le nuage se dissipe mais les clients ne sont pas tous logés à la même enseigne. Pour certains sur vols réguliers, les retours risquent de s’échelonner jusqu’à début mai. Ce qui fait monter la tension chez les professionnels…

 

Look Voyages annonçait hier que 95% de ses clients seraient rentrés au plus  tard dans le courant de la nuit dernière. Gros affréteur et plutôt axé moyen-courrier, le TO a pu à l’instar de Fram, Marmara, Héliades, Thomas Cook ou Top mettre en place des vols spéciaux. Pour les TO travaillant exclusivement en vols réguliers, la situation est beaucoup plus complexe et dépend complètement des compagnies. « «Les vols normaux de retour sont déjà quasi-complets explique Christophe Perot, président de Tourinter. Certaines compagnies comme Air France et Air Mauritius sur Maurice mettent en place des vols spéciaux mais (…) des destinations comme la République Dominicaine, les Maldives sont problématiques. (…). Les compagnies n’ont pas assez d’avions (…)». Le TO a toutefois déjà rapatrié 63% de sa clientèle.
Irvin Rozental, président du groupe Vision (Longs Courriers) est beaucoup plus remonté. Dans une lettre ouverte adressée hier à la presse il attaque : « Nos ministres de tutelle nous annoncent le retour de tous les Français bloqués à l’étranger dans les 48 heures. Savent ils de quoi ils parlent ? ? ? Nous avons plus de 250 passagers bloqués en Inde (voyageant avec Air France ) ( …). Les hôteliers de Delhi en profitent pour augmenter leurs prix jour après jour en fonction de la demande (…). Air France nous annonce aujourd’hui ne pas pouvoir assurer les retours avant le 29 avril (en fonction des places disponibles, et sans réservation). Alors que sur place,  la compagnie annonce aux passagers des retours à partir du 2 mai, et au fur et a mesure des places disponibles, sans aucune garantie de réservation. Faut il qu’on les amène à l’aéroport chaque jour, dans l’espoir d’une place vide ? Il appartient bien à Air France d’assurer le retour des clients pour lesquels ils ont été payés. (…) A raison d’une dizaine de places par jour (si nos clients savent jouer des coudes, et se présenter devant les guichets avant les autres)…. cela demandera un mois! La situation était acceptable tant que les aéroports français n’avaient pas réouverts. Mais à partir du moment où des vols peuvent se poser en France, au-delà de deux ou trois jours de réorganisation, comment expliquer cette situation aux clients ? ». Ceux là ne manqueront pas évidemment de se tourner vers les associations de consommateurs…qui ont déjà fourbi leurs armes.

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