Sûreté aérienne : TourCom renvoie la responsabilité sur les pouvoirs publics
Suite aux annonces faites par le gouvernement pour lutter contre les menaces terroristes, le président du réseau estime que les pouvoirs publics devraient renforcer les exigences vis-à-vis des aéroports plutôt que d’imposer de nouvelles obligations aux ag
Richard Vainopoulos réagit au projet de lutte contre le terrorisme du gouvernement. Dans un courrier, le président de TourCom indique que la volonté du ministre de l’intérieur, Brice Hortefeux, de transmettre dès la phase de réservation des billets (que celle-ci ait lieu en agence, directement auprès de la compagnie ou sur internet) les données personnelles complètes des passagers « va poser de vraies questions. Que se passera-t-il si le client refuse de donner certaines informations ou fournit de faux renseignements ? La responsabilité de l’agence pourra-t-elle être engagée ? L’agence devra-t-elle contrôler l’identité de leurs clients ? En aura-t-elle le droit ? » Selon lui, au lieu de « se décharger une fois encore sur les agences de voyages, les pouvoirs publics devraient renforcer la sécurité là où elle est le plus utile : dans les aéroports (…), qui financent leurs dispositifs de sûreté par une taxe payée par le consommateur qui ne fait qu’augmenter. » Le président de TourCom prône que la sécurité au sein des aéroports soit confiée à des agents assermentés, représentants de la force publique, et non à des sociétés sous-traitantes dont le professionnalisme n’est pas suffisamment vérifié.