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STI s’engage dans une restructuration

Les actionnaires du TO ont confirmé ce vendredi des apports de fonds qui vont permettre à STI de poursuivre ses activités. Ils indiquent cependant une future "restructuration", qui pourrait notamment passer par des suppressions de postes.

STI pousse, au moins momentanément, un ouf de soulagement. Dans un communiqué envoyé ce vendredi, l’actionnaire-gérant égyptien du TO, Baher Ghabbour, actuellement présent à Paris, a indiqué que "les tensions financières actuelles au sein de la société […] sont en voie d’être résolues par des apports de fonds des associés".

Ces versements, précise le document, seront "étalés dans le temps du fait des difficultés liées aux transferts de fonds depuis l’Egypte", mais "chaque créancier [sera] payé jusqu’au dernier centime lui étant dû, même si cela […] doit nécessiter quelques mois avec l’assentiment de tous".

Jointe par téléphone, Laurence Barlan, la directrice de la communication, confirme que "les actionnaires sont actuellement à la banque". Elle annonce également que STI est désormais à nouveau en mesure de payer ses fournisseurs directement, sans demander aux réseaux de distribution de le faire à sa place.

Le communiqué indique parallèlement que la situation du TO est aussi "liée à l'action néfaste d'anciens cogérants […] et a donné lieu à une procédure pénale actuellement en cours".

Le soulagement pourrait toutefois être de courte durée. Le communiqué annonce en effet qu’"il sera procédé au sein de la société STI à une restructuration". Parmi les pistes à l’étude figureraient l’abandon des brochures papier, un éventuel déménagement, la renégociation des contrats, mais aussi la suppression de plusieurs postes en interne. Objectif : réduire les coûts de l’entreprise, dont le chiffre d’affaires est en forte baisse.

Baher Ghabbour pourrait apporter dès la semaine prochaine des indications plus précises sur cette future restructuration. "Dans tous les cas, les actionnaires ne veulent pas voir STI mourir ni ne souhaitent que se reproduise la situation financière que nous venons de connaître, qui porte préjudice à notre crédibilité", indique Laurence Barlan.

A lire également, dans le magazine paru aujourd'hui : STI remet son modèle à plat.

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