Saint-Martin, un condensé de Caraïbes (25 mai 2012)

C'est un jour de Saint-Martin, le 11 novembre 1493, que Christophe Colomb découvrit l'île peuplée jusque-là par les Indiens Arawaks. Martin était entré dans l'histoire des saints pour avoir partagé son manteau en deux, afin d'aider un miséreux. Et par un curieux retour de l'histoire, l'île qui porte son nom est elle aussi séparée en deux depuis 1648. Le partage s'est fait le plus pacifiquement du monde, à la course à pied. Depuis cette époque, Sint Maarten la Hollandaise et Saint-Martin la Française cohabitent en paix, séparées par une frontière symbolique. Sur son littoral, l'île possède une belle palette de 36 plages. Certaines sont encore désertes et sauvages. La plupart sont aménagées pour profiter des plaisirs nautiques. Les amateurs de shopping (l'île est un port franc détaxé) et de virées nocturnes seront eux aussi comblés.

POUR LES AMATEURS D'ANTILLES

Malgré ses atouts, l'île n'a pas la notoriété qu'elle pourrait espérer. Moins jet-set que sa voisine Saint-Barth, plus cosmopolite que la Guadeloupe ou la Martinique, Saint-Martin n'a pas encore su trouver comment afficher son identité propre, même si des efforts sont entrepris en ce sens auprès des touristes potentiels. Ces derniers sont bien difficiles à décompter, du fait de l'arrivée en territoire étranger, à l'aéroport Princess Juliana. Quel que soit leur nombre, tous les TO le constatent : l'île est surtout appréciée par les « amateurs d'Antilles », ceux qui sont déjà allés en Guadeloupe ou en Martinique et qui souhaitent découvrir un autre visage de la Caraïbe, tout en profitant des avantages de la destination France.

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