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RIO, prendre de l’altitude

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À Rio, pour voir la plus belle baie du monde, il faut prendre le téléphérique. Jolie invitation au voyage. Le départ, dans une zone militaire, n’est pas engageant. Mais on oublie vite l’agitation tant le premier tronçon aérien, jusqu’au Morro da Urca, impressionne à 220 mètres d’altitude. Le deuxième emmène 178 mètres plus haut pour un panorama sublime au-dessus de la ville. D’un côté, la baie de Guanabra et l’aéroport Santos Dumont, dont la piste dirigée vers le cône rocheux du Pain de Sucre oblige les avions de ligne à effectuer un drôle de virage après leur envol. De l’autre, la plage de Copacabana et la montagne du Corcovado, surplombée par une fameuse statue du Christ bras en croix. Une véritable collection de clichés de Rio, dont l’industrie du cinéma a fait son beurre : dans Moonraker, en 1979, James Bond se battait sous le fil du téléphérique contre un ennemi aux dents d’acier. Depuis la plate-forme intermédiaire, des pilotes privés d’hélicoptère proposent un survol encore plus impressionnant : à quatre dans la cabine, on décolle d’une base accrochée à la paroi comme un nid d’aigle. On contourne les bras du Christ, de l’autre côté de la baie. Et on comprend, en survolant au pied des montagnes d’immenses favelas multicolores, combien cette ville est socialement complexe. Confirmation, le long de la plage de Copacabana, véritable académie de gymnastique à l’air libre. Des skaters foncent tête baissée, un casque de DJ sur les oreilles, des athlètes y font leur jogging et de jeunes femmes y montrent leurs jolis abdominaux habillées de maillots de bains minimalistes.

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