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Réceptif : la nouvelle dimension du chef de produit

Traditionnellement prestataire logistique des TO, le réceptif fait aujourd’hui évoluer ses compétences et devient plus proactif.

Dans une industrie du tourisme et des voyages en constante mutation, avec des comportements et des modes de consommation qui évoluent, il est vraiment fondamental pour une Destination Management Company (DMC) de remettre sans cesse en question son business model traditionnel car elle a aujourd’hui la capacité de se placer en tant qu’acteur de poids dans le paysage industriel. Aujourd’hui, le chef de produit au sein d’un réceptif doit être conscient du potentiel de développement supplémentaire qui existe au-delà de son coeur de métier que sont la production et la logistique. La réactivité en B2B auprès des partenaires de la distribution, conciliée à une pro-activité en B2B2C et en B2C, qu’elle soit multicanal ou multimarché, devient fondamentale dans la mesure où le marché des réceptifs est atomisé, concurrentiel et oligopolistique. Cela se traduit par des différentiations plus fines en termes d’offres, de positionnement. Il faudra, par exemple, travailler sur des produits que les TO ne retrouveront pas sur les plates-formes B2B2C en renforçant une stratégie B2C par une production 100 % sur mesure. Cela va également impacter d’autres pratiques managériales transverses comme la communication et la mise en avant de l’offre davantage différenciée pour ne pas interférer les canaux.

Ne pas se développer tous azimuts

On demande donc aujourd’hui au chef de produit chez un réceptif, d’une part de nouvelles compétences sur des activités traditionnelles chez une DMC, à savoir l’achat et la négociation avec les partenaires locaux, la production sur mesure et l’élaboration de devis, mais surtout des compétences induites par la mutation des DMCliéeàunedistributiondésintermédiéeenmarketing, webmarketing, gestion de la relation client… tout cela dans une stratégie globale de business development. Sicettemutationremetpartiellementencausele fonctionnement historique de certaines DMC, il s’agit cependant d’y aller par étapes et de ne pas se précipiter sur toutes les possibilités disponibles. Il faut, en effet, tenir compte d’éléments essentiels qui ont pu jusqu’à présent contribuer à son développement et tout particulièrement les ressources humaines en interne,lacapacitéàrevoirsonmétierpurementlogistique en métier de vente, de conseil… et sa capacité d’absorption face à un accroissement d’activité.%%HORSTEXTE:1%%%%HORSTEXTE:2%%%%HORSTEXTE:3%%%%HORSTEXTE:4%%%%HORSTEXTE:5%%

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