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Quand l’Occitanie jette des ponts entre 40 sites touristiques

Appelez-les Grands sites Occitanie (GSO pour les intimes). Des sites touristiques remarquables, qui travaillent en réseau.

« Les Grands sites Occitanie, ce sont 40 sites exceptionnels, 80 comités de pilotage, 2500 communes », a expliqué Jean-Louis Guilhaumon, vice-président de la Région Occitanie en charge du tourisme et du thermalisme. L’objectif est de mieux répartir les flux touristiques, a-t-il indiqué dans le cadre du Campus de l’innovation touristique qui se déroule au Cap d’Agde, les 10 et 11 décembre. La région estime être à l’abri du surtourisme, a relevé Sébastien Pla, président de la commission tourisme. Mais l’élu reste attentif aux signaux faibles, comme la fermeture à l’été 2019 de la cité de Carcassonne, pendant deux jours de (trop) forte affluence.

Un guide Michelin et un serious game

La promotion des 40 grands sites Occitanie (GSO) est désormais sur les rails, en plusieurs langues, sous différents formats : vidéos, réseaux sociaux, magazine, newsletter et Guide vert Michelin (en 2020). Pour convaincre les voyageurs, seront aussi concoctées 40 idées de week-ends, sur l’ensemble des GSO. « Chaque région doit mettre en avant un week-end », a souligné Jean Pinard, directeur du Comité Régional Occitanie.

Un serious game est également prévu, à la fin de l’année 2020. Objectif : rendre le patrimoine accessible aux clientèles jeunes, et aux familles avec enfants, à travers une expérience ludique. Enfin, un projet de pass GSO est dans les cartons.

Une base Transavia à Montpellier

L’Occitanie accueille 30 millions de touristes par an. Le tourisme se développe, aussi, au départ de la région. Transavia ouvre une base à Montpellier, a rappelé Jean Pinard, directeur du Comité Régional Occitanie. La compagnie à bas coûts du groupe Air France-KLM a dévoilé ses 14 premières destinations au départ de cet aéroport, vers six pays : Portugal, Espagne, Grèce, Italie, Maroc et Tunisie. A partir du 3 avril 2020, elle sera la seule low-cost à posséder une base sur place, ce qui stimulera aussi le tourisme réceptif.

Autre actualité à retenir : la région s’est dotée cette année d’un fonds d’intervention touristique de 101 millions d’euros, pour soutenir des projets publics et privés « durables ». Un levier de financement qui pourrait intéresser, notamment, les start-up de l’incubateur de Nîmes, l’Open Tourisme Lab.

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