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Quand les touristes sont mis à l’amende

Ces derniers jours, la question du respect des valeurs d’un pays par les touristes est plusieurs fois revenue dans les médias étrangers. Souvent avec en toile de fond, des problématiques liées au surtourisme.

Le maire de la ville, Luigi Brugnaro, a proposé une amende pouvant aller jusqu’à 500 euros pour quiconque s’assiéra dans un endroit non prévu à cet effet, selon CNN. La proposition n’est pas sans précédent à Venise. Il est déjà interdit aux personnes de s’asseoir dans les lieux ultra touristiques tel que la place Saint-Marc ou du pont du Rialto.

Le texte de l’interdiction est encore en discussion au conseil municipal et n’a donc pas encore été confirmé. La proposition du maire fait partie de la campagne #EnjoyRespectVenezia de la ville. Tout cela fait partie d’une croisade vénitienne contre le surtourisme généralisé. En effet, les experts affirment que Venise reçoit plus de tourisme – environ 30 millions de visiteurs par an – qu’elle ne peut en supporter.

Les visiteurs de Venise ont été soumis à de nombreuses autres restrictions. Ils ont pour instruction de marcher sur la droite, et ne doivent pas s’attarder sur les ponts, se promener en maillot de bain ou nourrir les pigeons.

Jusqu’à 10 ans de prison pour graff

Sont également proscrits la pose de cadenas, le jet de déchets et les graffitis. Des interdictions plus communes, valables dans de nombreuses villes. Comme à Chang MaÏ (Thaïlande) par exemple. C’est ce qu’ont appris à leur dépend deux jeunes touristes. Jeudi 18 octobre, un Britannique et une Canadienne ont eu la bonne idée de taguer en noir  « Scousse Lee » et la lettre « B », sur un mur en brique, vieux de 800 ans. La forteresse Tha Phae Gate, construite au XIIIe siècle pour protéger Chiang Mai, est aujourd’hui au cœur d’une zone très touristique truffée d’auberges de jeunesse, bars, restaurants et autres salons de massage. Grâce aux caméras de surveillance, les deux touristes ont rapidement été retrouvés. L’histoire pourrait faire juste grincer les dents mais les deux jeunes encourent une peine pouvant aller jusqu’à 10 ans d’emprisonnement et une amende de 26 700 euros pour « vandalisme sur un site archéologique », rapporte BBC News. « Quand les touristes visitent un lieu, ils devraient savoir qu’il n’ont pas à laisser de graffiti », a estimé l’agent de police Anon Cherdchutrakulthong auprès de Reuters.

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