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« Notre défi, c’est la croissance et la décarbonation » – Nathalie Stubler (Transavia France)

C’est une compagnie aérienne en forte croissance, qui fête ses 15 années. Transavia France, filiale low cost d’Air France, compte boucler l’année avec plus de 10 millions de passagers, contre 7,4 millions en 2019. Seule grande ombre au tableau : la flambée du kérosène, qui renchérit les prix des billets. Nathalie Stubler, PDG de Transavia France, partage sa stratégie et sa vision, dans un monde qui pointe de plus en plus l’avion pour son empreinte écologique.

L’Écho touristique : Vous n’êtes désormais plus limité en nombre d’appareils. Vous aviez 38 avions en 2019, 61 cet été. Quelle sera votre vitesse de croisière ?

Nathalie Stubler : Nous n’avons pas de chiffres gravés dans le marbre. Maintenant, c’est vrai, nous n’avons plus de limitation. Nous avons un fort potentiel de développement dans les cinq prochaines années. Rien n’est contractuel concernant le nombre d’avions à l’issue de cette période.

Mais l’hypothèse d’une flotte de 80 appareils est tout à fait plausible pour Transavia France. Nous avons un plan de croissance, qui sera réactualisé dans les prochains mois suite à la décision, prise fin décembre 2021, de changer la flotte. Nous allons progressivement basculer sur Airbus. Ce qui nous prendra quelques années pour passer du tout Boeing 737 à tout Airbus.

Le programme de l’été 2021 était quasiment équivalent à 2019, grâce à votre positionnement sur l’Europe et le Bassin méditerranéen qui est vite reparti. Et cet été ?

Nathalie Stubler : Le nombre de sièges offerts a été légèrement supérieur sur juillet-août 2021, en comparaison avec la même période en 2019. Cet été, notre capacité dépassera d’environ 50 % la capacité offerte en 2019. Notre coefficient de remplissage s’améliore, il a atteint 81 % au mois de mai. En juillet-août, nous comptons atteindre 85 % à 90 %.

Nous nous rapprochons ainsi des niveaux d’avant la crise. Cette semaine par exemple (interview réalisée le 2 juin, NDLR), nous avons vendu deux fois de billets qu’il y a trois ans. Au-delà du phénomène de rattrapage, nous constatons une très belle dynamique des ventes. L’attentisme lié à la guerre en Ukraine a duré moins de deux semaines. La demande est très vite repartie.

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Propos recueillis par Linda Lainé

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