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Mundicolor se remet en selle

Le TO vise 11 500 clients cette année, avec l’Espagne haut de gamme comme principale destination. Après deux années difficiles, Mundicolor France déploie sa stratégie de relance. Son nouveau DG José Echevarria (sur la photo, avec à sa gauche Julio Carrill


Après une tentative de rapprochement avortée avec Marsans, Mundicolor repart en solo à la conquête du réseau de distribution. Même si nous partageons la même maison-mère [le groupe Marsans, ndlr], Marsans et nous-mêmes agissons comme deux sociétés indépendantes, explique son nouveau DG José Echevarria. Chaque marque dispose de sa propre équipe commerciale, de sa brochure et de son plateau de réservation.

Cette séparation est salutaire pour clarifier l’offre au niveau des destinations comme du positionnement. Mundicolor se présente plus que jamais comme un ambassadeur des produits à la carte en Espagne, mais aussi au Portugal. Marsans se concentre pour sa part sur la République Dominicaine, Cuba et le Mexique, en séjours balnéaires principalement. Il renvoie désormais les demandes des agences sur l’Espagne – qu’il vient d’abandonner – vers sa compagnie-sœur.

Ainsi sont jetées de nouvelles bases solides, pour séduire distributeurs et clients. Nous souhaitons convaincre les agences qu’elles peuvent vendre l’Espagne en tant que destination culturelle, même si Internet se développe. Quitte à ce qu’elles combinent un de nos hôtels et un vol réservé auprès d’une compagnie à bas prix, explique José Echevarria, regrettant au passage que les low cost ne lui proposent pas de tarifs TO commissionables. A noter que Madrid développe une centrale de réservations hôtelières BtoB à l’image de Transhotel, qui sera déployée dans l’Hexagone ultérieurement.

Si son chiffre d’affaires recule depuis plusieurs années (passant de 10,3 M€ en 2003 à 6,2 M€ en 2005), Mundicolor France croit en une relance rapide : Nous visons 10 M€ cette année pour notre seule activité TO. Pour tenir cet objectif, José Echevarria (ex-gérant de Beachcomber Tours) a recruté trois commerciaux, peaufine ses référencements et affûte ses outils technologies. Après avoir finalisé son changement de système de gestion, le voyagiste délivrera bientôt des bons d’échange électroniques. Mieux : il fignole un site professionnel, attendu vers la fin du premier semestre. Nous allons traduire le site espagnol, et l’adapter au marché français. Nous espérons y basculer 20% des ventes en un an.

Mundicolor a le plein soutien de sa direction générale en Espagne, qui l’invite par ailleurs à élargir ses horizons. Nous allons consolider notre positionnement en France comme spécialiste de l’Espagne, souligne Julio Carrillo, directeur général du groupe à Madrid. En complément, nous ajouterons des destinations sur lesquelles nous pouvons être compétitifs, avec l’Amérique du Sud. Nos liens historiques avec Iberia nous aideront à monter cette production nouvelle. José Echevarria lancera en 2008 une brochure dédiée, qui devrait faire la part belle au Chili, à l’Argentine, au Brésil, au Costa Rica et à Panama. Nous commercialiserons des circuits assez standardisés pour de petits groupes avec accompagnement en français. Pour mémoire, après avoir quitté la direction de Beachcomber Tours, il avait lancé en 2003 Anaia Tours, un spécialiste de l’Amérique du sud et centrale.

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