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Marmara conforte sa rentabilité en 2009

Malgré la crise, Marmara a réussi cette année a assurer 4 % de rentabilité, avec des résultats stables. Le signe de « la réussite d’un modèle low cost », selon son PDG.

La crise, même pas peur ! Marmara sort de son exercice clos le 30 septembre renforcé avec un chiffre d’affaires stable à 536 ME pour un peu plus d’un million de pax, mais surtout avec un taux de rentabilité exceptionnellement élevé pour le secteur et pour la période, de 4 %. Sa part de marché est ainsi passée « de 17 % à 21 % en un an », déclare Hervé Vighier, PDG du voyagiste. « Nous avons une liberté d’action et un modèle low cost qui s’applique jusque dans notre gestion d’entreprise », souligne-t-il pour expliquer son succès. La stratégie définie « il y a plus de 20 ans », lui permet par exemple de se lancer en quelques mois sur une nouvelle destination comme Marbella cet été et d’obtenir en trois mois d’exploitation près de 7000 ventes. De même, son incursion à Rhodes lui a apporté 21 000 clients, soit 50 % du marché . Vu les bons résultats affichés durant cet exercice périlleux, le TO ne craint pas de voir l’agilité qui lui permet par exemple de préserver ses stocks jusqu’à une semaine avant le départ, compromise par son rattachement au mastodonte TUI Travel PLC. « Tant que la formule est gagnante, nous sommes totalement libres », résume Hervé Vighier. Pourtant, ce modèle plafonne autour d’un million de pax sans espoir de grands changements. Aussi, pour passer un palier, le TO, volontiers suiveur, se veut désormais défricheur de TUI. Après avoir testé le long courrier, avec succès sur Maurice où il prévoit l’ouverture d’un nouveau club mais sans suite sur le Kenya d’où il se retire après un an d’exploitation, Marmara veut booster ses ventes, de façon classique avec l’ouverture d’une nouvelle destination prochainement, mais également en s’intéressant de près à la vente directe. En revanche, pas question de s’aventurer dans la distribution. « Ce n’est pas notre métier et nous voulons être vendus par tous les réseaux », glisse le PDG.

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