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Malgré une hausse en 2024, les aéroports parisiens ne retrouvent toujours pas leur niveau d’avant-crise

La hausse du trafic observée en 2023 par les aéroports de Paris, Paris-Orly et Paris-Charles-de-Gaulle (Roissy), n’a pas suffi à atteindre les chiffres pré-Covid, selon le gestionnaire des deux plateformes, le Groupe ADP.

Roissy et Orly ont bien enregistré une hausse de 3,7% par rapport à l’année 2023, atteignant ainsi les 103,4 millions de voyageurs. Une hausse qui ne représente pourtant que 95,8% des volumes de 2019, qui avaient atteint, avant la pandémie de coronavirus, les 108 millions.

Dans le détail, la tendance n’est pas tout à fait aussi morose : Paris-Orly dépasse ses chiffres de 2019. L’aéroport enregistre 33,1 millions de voyageurs, soit 104% de son volume d’avant-crise. Sa croissance annuelle est toutefois plus modeste, de 2,6% seulement. Charles-de-Gaulle établit quant à lui une hausse de 4,3% par rapport à 2023, mais peine malgré tout à atteindre ses performances d’avant Covid -92,3% seulement.

Les lignes domestiques faiblissent

Pourtant, selon les chiffres de l’Iata, principale association de compagnies aériennes, le record de 2019 a vraisemblablement été dépassé au niveau international. L’association estime que près de 4,9 milliards de passagers ont voyagé dans les airs l’année dernière dans le monde, contre 4,5 milliards avant la pandémie.

Pour les aéroports parisiens, ce sont les vols domestiques qui pèchent (-4,9% en 2024 par rapport à l’année précédente). Un affaiblissement expliqué par les professionnels du secteur par le recul du trafic d’affaires, notamment en raison du développement des visioconférences, et de la concurrence du ferroviaire.

L’industrie aérienne française reste également menacée par l’augmentation de la taxe de solidarité sur les billets d’avion (TSBA), prévue par le gouvernement dans le projet de loi de finances 2025, avant que celui-ci ne soit retoqué par la chute du gouvernement Barnier. Le projet pourrait bel et bien revenir sur la table.

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