Retrouvez l'actualité du Tourisme pour les professionnels du secteur tourisme avec l'Echo Touristique : agences de voyages, GDS, prestataires spécialisés, voyagistes

Les pilotes d’Air France menacent de poursuivre la grève la semaine prochaine

Le SNPL organise un référendum auprès de ses pilotes pour une grève "illimitée". Les perturbations vont toucher les participants du salon IFTM Top Resa.

Le président du SNPL-Air France, Jean-Louis Barber, a déclaré au journal Le Monde que la grève des pilotes se poursuivra jusqu’au 22 septembre, et peut-être au-delà. De fait, un préavis a déjà été déposé du mardi 23 au vendredi 26 septembre.

"Nous organisons un référendum auprès de nos adhérents sur la poursuite du mouvement. Nous aurons la réponse samedi. (…) La réponse va être très très claire. Si les pilotes votent à nouveau la grève, cette fois ce sera un mouvement illimité", a précisé Jean-Louis Barber.

La question du périmètre de Transavia

Aujourd'hui jeudi, le SNPL a rejeté une offre de la direction d'Air France sur le partage des activités de Transavia France, Transavia Pays-Bas et Transavia Europe. Les "garanties périmétriques" proposées pour que la future Transavia Europe n'empiète pas sur Transavia France "sont largement insuffisantes pour protéger les emplois français", estime le SNPL.

La direction aurait proposé que Transavia Europe ne desserve pas Orly, Lyon, Nantes et Toulouse pour une durée temporaire de 3 à 6 mois. D'après le deuxième syndicat de pilotes de la compagnie, le Spaf, cette proposition ne fait que repousser le risque de délocalisation.

Aucune amélioration après 40 heures de négociations

De son coté, Alexandre de Juniac, PDG du groupe Air France-KLM, a déploré qu'il n'y ait "aucune amélioration après près de 40 heures de négociations".

La grève, qui coûte prêt de 15 millions d’euros par jour à la compagnie, pourrait donc se poursuivre, voire se renforcer. Les PNC, qui soutiennent désormais ouvertement le mouvement des pilotes, n’ont pas appelé à rejoindre le mouvement.

Mais le SNPNC expliquait en début de semaine, dans un courrier envoyé au premier ministre : "Nous devons vous informer qu’à défaut de changement d’attitude d’AF dans ses relations avec l’Intersyndicale PNC, et surtout la garantie de ne pas démanteler, par la délocalisation et le dumping social, son activité court et moyen-courrier, nous n’aurons d’autre choix que de déposer un préavis de grève.

Les prévisions pour demain vendredi 19 septembre doivent être annoncées ce jeudi, vers 15h.

Laisser votre commentaire (qui sera publié après moderation)

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Dans la même rubrique