Les îles Canaries, entre plages et volcans

Au large du Maroc, les Canaries se prélassent au soleil. Plébiscitées par les Britanniques (4 millions d’entre eux y sont allés l’an dernier) et les Allemands (2,5 millions), les sept îles espagnoles ont l’avantage de proposer le dépaysement, en euros, sans les contraintes d’un long-courrier ! Cependant, les Français ne succombent pas sous le charme : seulement 90 000 compatriotes les ont visitées en 2009. En cause, un réel déficit d’informations sur la richesse culturelle et patrimoniale de l’archipel, et la rareté des vols directs. La desserte aérienne s’est amélioré depuis le 20 décembre, avec les liaisons hebdomadaires de Transavia entre Paris et quatre des îles : Tenerife, chapeautée du plus haut sommet d’Espagne, le pic du Teide ; Gran Canaria, ronde et montagneuse ; Fuerteventura, bordée de plages désertes ; et Lanzarote, chaos de lave torturée. Les tour-opérateurs ont misé sur elles cet hiver. Marsans s’installe doucement sur Lanzarote et Fuerteventura, île sur laquelle Thalasso n°1 s’est fortement engagé avec sa marque Ôvoyages, en affrétant des vols à l’année (jusqu’à 800 sièges par semaine durant les vacances scolaires) et en prenant des alottements hôteliers. De son côté, Thomas Cook fait le pari du « tout balnéaire » pour les familles avec un imposant plan de vols tous les week-ends sur Tenerife, Fuerteventura et Lanzarote. Fram, leader historique sur la destination (30 000 clients en 2008) a étoffé ses affrètements aériens et hôteliers dans tout l’archipel. Et les trois voyagistes ont organisé des éductours avec l’aide des autorités touristiques locales. De quoi doper les ventes !