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Les frissons d’un safari au Kenya

Agent de réservation chez Vacances Transat, Thomas Jean a participé à un éductour au Kenya organisé par le TO. Un périple dont il a rapporté de fortes impressions.

Je suis parti sans a priori sur ce qui m’attendait au Kenya. C’était à la fois mon premier éductour, et mes premiers pas sur le continent africain. Ce voyage a donc été pour moi l’occasion de découvrir le pays, mais aussi d’apprendre beaucoup sur le métier et d’échanger avec des collègues.

Dès le lendemain de notre arrivée, nous sommes partis à l’assaut du parc du Masaï Mara. Aride et grandiose, il m’a fait penser, par certains aspects, à un décor de l’Ouest américain. Avec une différence de taille : très rapidement, nous avons pu approcher beaucoup d’animaux. J’ai craqué pour les girafes, davantage que pour les lions et les éléphants. Elles sont gracieuses, dominent le paysage et donnent l’impression de flotter dans l’air, sur un ciel parfaitement limpide. J’ai bien aimé aussi les singes, très expressifs et attendrissants, même s’ils ne sont pas toujours commodes !

La variété de la faune m’a enchanté. Dans un lodge du parc Tsavo, installé au bord d’un point d’eau éclairé, nous avons pu assister, de nuit, à l’assaut de buffles, auxquels se heurtaient des troupeaux d’éléphants reculant devant le nombre, alors que les zèbres attendaient leur tour au fond. Dans la savane, les animaux paraissent presque statiques. Ici, nous avons pu observer les mouvements et les rapports entre les espèces. J’ai aussi été impressionné par les sources Mzima. Quelle surprise de voir autant d’eau et de végétation, envahies par les hippopotames et les crocodiles, après une journée entière dans la savane toute sèche.

Danse avec les Massaï

Le Kenya, ce sont bien sûr les animaux. Pourtant, les rencontres avec les Massaï sont inoubliables. En particulier l’étape qui nous a conduits dans un village. Difficile d’imaginer que nous sommes au xxie siècle lorsqu’on se retrouve au milieu de ces populations qui se nourrissent de lait, de viande et du sang de leurs troupeaux. La visite de leurs cases presque obscures, dans lesquelles on pénètre par un passage très étroit, fut très instructive. J’ai même été invité à danser avec les hommes de la tribu, tout simplement parce que je me trouvais au premier rang ! Il est difficile d’imaginer le quotidien de ce peuple, qui cohabite avec les animaux sauvages. Beaucoup de choses sur leur philosophie m’ont échappé.

Rien à voir avec la vie dans les grandes métropoles kenyanes, que ce soit la très cosmopolite Nairobi ou la très africaine Mombasa. Toutes deux grouillent de minibus collectifs, d’une foule dense qui se croise et s’agglutine devant de minuscules commerces faits de trois morceaux de planches.

Le voyage a également été l’occasion de tester différents types d’hébergements, tous très agréables. Plus que l’hôtel balnéaire en fin de circuit, j’ai préféré le Fig Tree Camp dans le Masaï Mara, un campement de tentes. J’y ai éprouvé de réels frissons, même si je m’y suis toujours senti en sécurité, protégé par de véritables guerriers Massaï.

Le confort y est équivalent à celui d’une chambre classique, mais j’ai aimé cette ambiance de brousse, avec des animaux qui tournent autour du campement la nuit, et que l’on peut entendre ou même parfois voir en transparence. Dommage que nous n’ayons pas eu le temps de tester un hôtel dans les arbres. En définitive, la chose que j’ai le plus regrettée, c’est de ne pas avoir investi dans un très bon appareil photo !

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