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Air Horizons au bout de la piste

Sans surprise, le tribunal de commerce de Bobigny a ordonné le 7 décembre la mise en liquidation judiciaire de la compagnie charter, laissant 275 personnes sur le carreau.

C’est la fin pour Air Horizons. En redressement judiciaire depuis le 16 novembre, la compagnie charter française, appartenant à l’homme d’affaires franco-égyptien Raymond Lakah, a été liquidée le 7 décembre par le tribunal de commerce de Bobigny laissant 275 personnes sans emploi. Cette issue était devenue inéluctable après le retrait du seul repreneur potentiel, Cédric Pastour, ancien PDG de Star Airlines. « J’ai informé l’administrateur judiciaire que je n’étais plus à même de continuer à travailler sur un plan de reprise partielle des actifs d’Air Horizons puisque la société américaine Ambach, qui est propriétaire de trois Boeing 757, a notifié sa volonté de reprendre les avions », avait déclaré Cédric Pastour, quelques jours avant l’audience du tribunal de commerce. Il faut dire qu’avec les sept avions de sa flotte immobilisés depuis la mi-novembre, l’avenir d’Air Horizons était extrêmement mal engagé. Selon le Journal du Dimanche, le passif total de la compagnie s’élèverait à près de 32 millions d’€, dont 24 millions d’impayés à des fournisseurs. Reste à savoir si cette liquidation ne va pas toucher par ricochet Star Airlines, appartenant aussi à Raymond Lakah par le biais de sa holding Angel Gate. Du côté de l’affréteur principal d’Air Horizons, Go Voyages, les dispositions ont été prises. « Jusqu’à la fin de l’hiver, nous avons trouvé des solutions de remplacement auprès d’Axis Airways, Air Mediterranée, Aigle Azur et Europe Airpost plus Corsair vers la Réunion », explique Carlos da Silva, PDG de Go Voyages. « Pour l’été prochain, nous avons lancé un appel d’offres pour un contrat de quatre à cinq ans de 3 500 heures. A la mi-décembre, nous devrions avoir trouver notre nouveau partenaire, avec la possibilité de répartir les affrètements sur deux compagnies ». Une chose est sûre : Go Voyages, dont les affrètements de remplacement ont généré un surcoût de 500 000 €, est décidé à aller vite. D’autant qu’avec une compagnie charter en moins, les sièges devraient être comptés pour les TO affréteurs l’été prochain.

 

 

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