Retrouvez l'actualité du Tourisme pour les professionnels du secteur tourisme avec l'Echo Touristique : agences de voyages, GDS, prestataires spécialisés, voyagistes

Leader, Air Tahiti Nui augmente la cadence vers la Polynésie

Malgré les arrivées de French Bee et de United, Air Tahiti Nui a su garder sa place de leader, ce qui l’encourage à augmenter ses fréquences.

« Aujourd’hui nous sommes au même niveau de vente qu’en 2017, avant l’arrivée des nouveaux transporteurs sur l’axe Paris et la Polynésie », se réjouit Christopher Korenke, le directeur commercial d’Air Tahiti Nui. Ce n’était pas gagné puisqu’avec l’arrivée de French Bee et de United en 2018,  le nombre de sièges avait gagné 39% sur l’axe en 2017 et 2019.

Mais Air Tahiti Nui a tenu bon et regagne peu à peu des parts de marché. La « legacy de Tahiti » détient toujours 50% des parts du marché, alors qu’Air France, United et French Bee se partagent l’autre moitié à parts égales.

Si l’équilibre financier n’est pas encore trouvé en 2019, les résultats « sont au-dessus des prévisions. Nous sommes confiants dans l’avenir », souilgne Christopher Korenke. Cette résistance s’explique par « un choix de génie » selon le directeur commercial.

Une offre « parfaitement adaptée »

En effet, l’achat de deux Boeing 787-9 Dreamliner (plus deux en leasing) a permis à la compagnie d’obtenir de très bons prix et d’en récolter désormais les bénéfices. Avec le renouvellement de la flotte, Air Tahiti Nui a repensé son offre commerciale, en intégrant une nouvelle Premium Economy, et ce avant même l’arrivée de la concurrence.

Désormais, le modèle d’Air Tahiti Nui est« parfaitement adapté au marché polynésien, selon Mathieu Bechonnet, le directeur général délégué. C’est un hybride ethnique, de VFR (Visit friend and relatives). Mais c’est aussi un marché de haut de gamme avec du mariage et de la lune de miel. »

Avec 580 000 passagers transportés en 2019, la compagnie veut augmenter la cadence, même si elle reste contrainte par le nombre de chambres sur place. En 2020, elle proposera jusqu’à 7 fréquences hebdomadaires en période estivale et 5 en hiver. Soit + 12% de capacité par rapport à 2019.

Difficultés sur le marché océanien

S’appuyant sur son réseau d’alliances étendu ( Qantas, Japan Airlines, American Airlines, Qantas), qui représente 30% de ses recettes, la compagnie voit l’avenir avec sérénité. Seul point d’inquiétude, la baisse assez importante du marché australien, néo-zélandais et japonais. « Cela s’explique par le manque de chambres sur l’archipel », explique Christopher Korenke. « Si un marché augmente massivement comme ça été le cas avec le marché américain en 2019, les autres marchés sont forcément pénalisés. »

Les commentaires sont fermés.

Dans la même rubrique