Le tourisme parisien sauve les meubles jusqu’en octobre
A fin octobre, 2008 reste une année « record » en dépit des multiples signaux inquiétants.
L’Office du tourisme et des congrès de Paris a le sourire : en cumul sur les 10 premiers mois de l’année, la fréquentation hôtelière parisienne reste stable (+ 0,3 point).
Dans le même temps, le prix moyen affiche une augmentation de 3%, d’où un RevPAR (revenu par chambre disponible) en hausse de 2,5 % par rapport à 2007. Septembre et octobre, considérés comme des mois forts dans la capitale, affichent d’ailleurs de jolies performances, avec notamment un taux d’occupation de 86,3%.
Toutefois, des signaux d’alerte clignotent, annonçant l’impact de la crise. Depuis juin, la fréquentation des touristes de loisir dans l’hôtellerie parisienne recule par rapport à 2007 (-4% de nuitées entre juin et octobre). Quant aux nuitées des voyageurs d’affaires, leur nombre a commencé à régresser en août. Septembre marque une rupture, comme en témoigne la diminution des prix moyens des chambres (-5%), pour la première fois de l’année.
En octobre, les diminutions des nuitées étrangères ont donné le ton d’une conjoncture difficile, à commencer par celles des Britanniques (-24%) et des Espagnols (-18%), des Japonais (-17%), et des Américains (-12%). Enfin, signe des temps de crise, l’hôtellerie économique tire son épingle du jeu.