Retrouvez l'actualité du Tourisme pour les professionnels du secteur tourisme avec l'Echo Touristique : agences de voyages, GDS, prestataires spécialisés, voyagistes

Le Sri Lanka part à la reconquête des touristes

Le Sri Lanka annonce un plan de réhabilitation de l’industrie du tourisme, le lancement d’une campagne internationale de promotion et appelle les ambassades étrangères à cesser de déconseiller les voyages au Sri Lanka.


Le ministre du Tourisme Anura Bandaranaike a annoncé un plan d’un coût de 320 millions de dollars qui prévoit à la fois la réhabilitation rapide des installations sur les régions côtières frappées par le raz-de-marée du 26 décembre et le lancement d’une campagne internationale dont le slogan est: « Le Sri Lanka rebondit ».

Le tourisme, quatrième plus grande source de revenus du produit intérieur brut (PIB), est aujourd’hui pratiquement nul. La majorité des quelque 17 000 visiteurs étrangers présents dans le pays au moment de la catastrophe sont partis.

Quelque 1 120 km de côte sri-lankaise, sur un total de 1 330 km, ont été frappées de plein fouet par le raz-de-marée qui a fait près de 31 000 morts dont 107 touristes étrangers.

Sur 107 hôtels en zones affectées, 58 ont été endommagés et huit très endommagés, soit une perte de 3 500 chambres.

 

Avant le tsunami, le Sri Lanka attendait 600.000 visiteurs étrangers en 2005 mais la Direction du tourisme a estimé qu’ils seraient 20% de moins. Le coût de réparation des sites touristiques est estimé à 195 millions de dollars. La priorité sera donnée à quinze zones côtières identifiées, où la population dépend quasi-uniquement du tourisme. Les hôtels et autres entreprises liées au secteur bénéficieront de détaxes pour remplacer véhicules et meubles perdus dans le raz-de-marée.

 
Si les ambassades étrangères cessent immédiatement de conseiller à leurs ressortissants d’éviter les régions touchées par le tsunami, près de la moitié de cette industrie pourrait être remise sur pieds d’ici fin février, a estimé le chef de la Direction du tourisme, Udaya Nanayakkara. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la période critique en terme d’épidémie court sur un mois à compter du jour de la catastrophe.

Laisser votre commentaire (qui sera publié après moderation)

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Dans la même rubrique