Une explication bienvenue alors que bon nombre d’agents contestaient d’emblée sans en avoir pleinement pris connaissance la position défendue par le SNAV. 

Bien que ces derniers craignent que  la nouvelle loi soit dans les faits, autant contournée que la précédente par la concurrence, ils ont finalement approuvé massivement la démarche du SNAV, s’accordant à considérer que le véritable enjeu pour la profession est le retrait de la notion de plein droit et la limitation de la responsabilité aux conventions internationales. Ramenant la polémique SNAV/ APS à une querelle d’hommes qualifiée de purement parisianiste par certains de ses adhérents, le président Ballorain les a invité  à se placer dans la perspective du projet de directive européenne à l’horizon 2006 afin de mieux anticiper les changements qui affectent la profession. Il a notamment invité les agents de voyage présents à réfléchir ensemble comment faire valoir leur valeur ajoutée à l’heure de la disparition programmée des taux de commission. Il a également  annoncé  la mise en place de formations à l’usage des patrons d’agences.