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Le pays basque espère effacer les effets du Prestige

Les professionnels du tourisme du pays basque espèrent effacer cet été les effets de la pollution du Prestige, une des causes de la baisse de la fréquentation des touristes de 10 à 30 %, tant en bord de mer qu’à l’intérieur.

Sur les plages, tout a été fait pour nettoyer les traces du fioul qui est arrivé pendant plus d’un an sous forme de boulettes noires. Les communes de la côte basque ont mis en oeuvre, parfois avec l’aide de la région Aquitaine et de la Caisse des dépôts, des moyens humains et techniques importants se chiffrant en centaines de milliers d’euro.

 

Toutefois, pour Nicolas Graeff, responsable du Comité départemental de tourisme basco-béarnais, les conséquences du naufrage du Prestige et les tensions internationales autour de la guerre en Irak ne sont pas seules responsables de la baisse de fréquentation en 2003. « Avec les taux de change et un euro fort, la France est devenue une destination chère », analyse-t-il pour expliquer la baisse de fréquentation des Britanniques ou des Américains constatée l’an dernier, alors que « selon les professionnels que nous avons consultés, une légère remontée de ces touristes-là semble s’amorcer cette année ».

 

En 2003, la clientèle allemande, jugée « plus sensible que d’autres aux problèmes de pollution », avait aussi été moins nombreuse. Toutefois, explique Nicolas Graeff, cela tient surtout au fait que beaucoup d’entre eux « viennent ici par des tour-opérateurs qui avaient parfois purement et simplement annulé leurs offres ».

 

Pour 2004, l’office du tourisme des Pyrénées-Atlantiques ne dispose pas encore de chiffres précis. Les premiers sont attendus pendant la deuxième quinzaine de juillet, « mais le printemps a été assez encourageant », selon Nicolas Graeff. Pour la clientèle étrangère, la tendance était également à la hausse au printemps, mais de façon moins unanime : 56% des prestataires seulement jugeaient leur niveau de réservation supérieur et 44% équivalent à l’an passé. La clientèle française, elle, semble devoir être au rendez-vous : en mai 2004, 98% des prestataires interrogés par l’office avaient un niveau de réservation pour l’été supérieur à l’an passé, notamment dans les campings, les résidences de tourisme, les sites et les musées ainsi que les sports et loisirs.

 

 

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