Le modèle économique des colonies de vacances est menacé
Le droit à un repos quotidien pour les moniteurs a été reconnu lundi 11 octobre par le Conseil d’Etat.
Le Conseil d’Etat a reconnu, lundi dernier, le droit à un repos quotidien de 11h pour les moniteurs de colonies de vacances, suite à un arrêt européen remettant en cause le statut dérogatoire des moniteurs. Le ministre de l’Education nationale Luc Chatel et la secrétaire d’Etat à la Jeunesse Jeannette Bougrab ont affirmé mardi 12 octobre leur volonté de préserver les colonies de vacances, mais les associations craignent que cet arrêt entraine une augmentation des coûts des séjours.
Afin de respecter la loi, les colonies vont devoir recruter plus de personnel, ce qui pourrait entraîner une hausse de 20% à 50% des coûts, selon les estimations des associations.
Le contrat d’engagement éducatif (CEE) obligeait les moniteurs à être disponibles 24h sur 24 et 6 jours sur 7,dans une limite de 80 jours par an. L’union syndicale Solidaires qui avait dénoncé une « exploitation éhontée 24 heures sur 24 » des jeunes moniteurs, se félicite de la décision du Conseil d’Etat.