Le Club Med aurait été racketté en Corse
Un responsable du Club Med a envoyé un fax au juge d’instruction Philippe Courroye, dans lequel il relate comment sa société a été rackettée par le FLNC en Corse.
C’est en tout cas ce que le Figaro indiquait vendredi dans ses colonnes, développant une information révélée par le Monde. Le procureur de la République de Paris, Yves Bot, a décidé de délivrer début décembre un réquisitoire supplétif sur ces faits présumés, permettant d’étendre l’enquête menée par la brigade financière de la PJ parisienne.
Le Club Med de Sant’Ambrogio (Haute-Corse) a été dans un premier temps approché par la société Corsica gardiennage service (CGS), soupçonnée par les enquêteurs d’être contrôlée par le chef nationaliste corse Charles Pieri, d’après Le Monde. Le groupe de villages de vacances a tout d’abord refusé de laisser cette entreprise assurer sa « sécurité ». Quand le complexe touristique devient la cible d’un attentat, le 4 avril 2002, le patron du Club Med change alors d’avis. Il accepte le contrat de la CGS et s’ouvre alors pour lui une phase de tranquillité, selon les deux journaux.