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La polémique repart à propos de la taxe Chirac

Selon un rapport parlementaire diffusé sur Internet, la contribution de solidarité mise en place mi-2006 et payée par les passagers aériens aurait rapporté 45 millions d’euros de moins que prévu.

Les détracteurs de la contribution de solidarité, dite taxe Chirac, qui abonde le programme UNITAID visant à financer des actions de santé publique dans les pays en voie de développement, vont avoir du grain à moudre. Payée par les passagers aériens des compagnies opérant sur le territoire français, elle devait initialement rapporter  205 millions d’euros selon les prévisions faites au moment de son entrée en vigueur à la mi-2006. D’après un rapport parlementaire diffusé sur internet, il manquerait en fait 45 millions d’euros par rapport à l’estimation initiale. Le rapporteur, le député Charles de Courson, s’étonne de l’écart entre les prévisions de recettes et les sommes effectivement perçues, écart qui n’est probablement pas sans lien avec le caractère déclaratif de la taxe, susceptible de favoriser la fraude.
Charles de Courson a tout fait le droit d’être opposé à la contribution de solidarité, mais il ne faut pas le faire avec des arguments inexacts et infondés, tonne Jean-François Rial, PDG de Voyageurs du Monde et président des Amis de UNITAID France.
La Direction générale de l’Aviation Civile (DGAC), auteur de la prévision initiale, justifie l’écart par une mauvaise estimation de départ. L’importance des classes affaires a été surévaluée par rapport à celle des vols monoclasse organisés par les compagnies charters ou low cost, explique-t-on à la DGAC.
Il faut rappeler que le programme UNITAID a déjà permis de réunir 300 millions d’euros en 2007 en comptant le Gabon et le Chili. Par le biais d’achat groupés, cela a permis d’acheter des médicaments avec des rabais de 50% pour soigner des malades atteints de tuberculose et de paludisme notamment. 100 000 enfants ont par ailleurs reçu des traitements pour lutter contre le virus du SIDA. Tout cela avec des frais de gestion ne dépassant pas 3%, explique Jean-François Rial.

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