La Compagnie des Alpes a clos son exercice 2011-2012 à +5,6%
Le groupe, qui exploite des remontées mécaniques et de parcs de loisirs, a annoncé jeudi un chiffre d'affaires de 677,7 millions d'euros sur l’exercice clôturé fin septembre, tiré par une très bonne saison des domaines skiables.
Nouvelle année de croissance pour la Compagnie des Alpes au cours de l’exercice 2011-2012, qui s’est achevé le 30 septembre. D’après les premiers résultats publiés ce jeudi, le groupe a vu son chiffre d’affaires global progresser de 5,6% par rapport à l’exercice précédent, passant de 641,5 M€ en 2011 à 677,7 M€ en 2012.
A périmètre comparable (en tenant compte de l'entrée en 2011 du Futuroscope dans le giron de CDA et de la sortie de sept petits parcs de loisirs la même année), le chiffre d'affaires annuel n’augmente cependant que de 3,7%.
L'année a été jugée "satisfaisante" du côté des domaines skiables, activité historique et principale de CDA, avec des ventes annuelles en hausse de 5,1% à 379,4 millions d'euros, marquées par une croissance de l'activité des remontées mécaniques (+4,3%), un retour à l'augmentation du nombre de journées-skieurs (+2%) après trois ans de recul, et une recette moyenne par journée à +2,3%.
Des bénéfices à prévoir seulement dans les domaines skiables
L'autre pôle de CDA, constitué par les parcs de loisirs (Futuroscope, Parc Astérix, Walibi, Musée Grévin…) a remonté la pente au 4e trimestre, qui a été "très satisfaisant", après "un sérieux ralentissement" au troisième trimestre (avril-juin) lié notamment à une météo "extrêmement maussade". Au final, le chiffre d'affaires annuel des parcs de loisirs progresse de 6,1% (+1,8% à périmètre comparable) à 296,2 millions d'euros.
CDA note que les sites les plus performants sont ceux dans lesquels le groupe a le plus investi ces dernières années : Astérix, Walibi et Grévin. Il y voit la confirmation de sa stratégie de déclinaison de "marques fortes".
Les résultats opérationnels, qui seront publiés le 19 décembre, "devraient être en progression" dans les domaines skiables mais pas dans les parcs de loisirs, en raison de "l'augmentation des charges opérationnelles imputables aux coûts de développement et d'investissement", prévient le groupe.