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L’euro au jeu du « qui perd gagne »

« Après avoir tant décrié la cherté de l’euro par rapport au dollar, nous voilà à nous lamenter de voir notre monnaie continuer de chuter après un sauvetage in extremis d’une disparation pure et simple. Un désastre évité sur fond de climat économique sous pression, que ce soit en Grèce, en Espagne ou au Portugal mais aussi en France et en Allemagne. Le navire Europe prend l’eau et les fuites à colmater sont désormais béantes, l’end

Après avoir tant décrié la cherté de l’euro par rapport au dollar, nous voilà à nous lamenter de voir notre monnaie continuer de chuter après un sauvetage in extremis d’une disparation pure et simple. Un désastre évité sur fond de climat économique sous pression, que ce soit en Grèce, en Espagne ou au Portugal mais aussi en France et en Allemagne. Le navire Europe prend l’eau et les fuites à colmater sont désormais béantes, l’endettement des pays membres ne datant cependant pas d’hier. Certains économistes prédisent à très court terme une parité totale euro/dollar, ce qui engendrera une baisse de notre pouvoir d’achat et la valeur de l’épargne s’en verra diminuée. À qui profite alors le crime ? Au vu des forums qui nourrissent de leurs commentaires ce débat sur Internet, aux « marchands de tourisme » (sic), semble-t-il. Après les marchands de canons, voici donc le temps des marchands de tourisme, preuve s’il en est de la haute considération de notre secteur dans l’opinion publique. On peut également lire sur le Net que le tourisme hexagonal gagnera un peu à cette nouvelle donne, mais « qu’il ne représente qu’une part infime de la création de richesses de notre pays » (re-sic). Alors oui, un euro faible devrait voir revenir de façon plus marquée les clientèles américaine et asiatique, si courtisées par les réceptifs français. À condition que nous fassions preuve d’excellence face à nos camarades européens. Si, comme l’indique le directeur général d’Atout France, Christian Mantei, nous sommes en bonne voie pour rattraper l’Espagne en termes de recettes, n’oublions pas que vu des États-Unis ou d’Asie notre destination est, certes, un best incontournable, mais d’un vaste ensemble appelé Europe. Voilà pour l’incoming. Pour le marché émetteur, la conjoncture se veut beaucoup moins joyeuse et les consommateurs vont en avoir rapidement la confirmation avec la réévaluation à la hausse des voyages achetés à plus de 30 jours du départ. Une mauvaise nouvelle pour les Français en partance notamment pour États-Unis. Le shopping made in USA va coûter un peu plus cher cet été !

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