L’Egypte exclut la thèse d’un attentat
Les responsables égyptiens se sont empressés d’exclure l’hypothèse d’un attentat terroriste dans le crash du charter égyptien.
Le crash survient alors que les menaces terroristes continuent de planer sur le transport aérien, d’où le renforcement des mesures de sécurité. Mais les autorités égyptiennes et françaises ont affirmé privilégier la thèse de l’accident. Pour le ministre égyptien de l’Aviation civile Ahmed Chafik, les premiers résultats de l’enquête indiquent que l’incident est dû à une « panne technique ». Dans le même esprit, le ministre français des Transports Gilles de Robien a indiqué que la thèse de l’accident était « largement privilégiée ».
Délaissée suite aux attentats du 11 septembre, l’Egypte commençait à redresser la tête : en octobre 2003, la fréquentation touristique européenne a progressé de 8,7% en Egypte. La palme d’or revient à la France, dont le nombre des arrivées (36 309) a progressé de 20%. Mais le crash risque d’avoir des retombées néfastes sur les arrivées.