Jet Airways : « Les agences seront remboursées d’ici juillet »
Mercredi 17 avril, la compagnie indienne Jet Airways a fait voler son dernier avion entre Amritsar et Bombay. Depuis la compagnie est a l’agonie et il faudrait un miracle pour qu’elle soit sauvée. Iata s’organise pour rembourser les agences.
Rien ne va plus pour Jet Airways. Le 14 mai, la compagnie indienne a annoncé que son directeur général adjoint et directeur financier, Amit Agarwal, avait démissionné « pour des raisons personnelles ». Le lendemain, deux autres responsables ont eux aussi quitté le navire.
Alors que la date butoir est déjà bien dépassée, un seul soumissionnaire sérieux, Etihad Airways, a fait une offre. Mais selon les médias indiens, les analystes doutent que l’offre d’Etihad suffise à aider Jet à voler à nouveau. Il existe bien quelques autres offres, mais faites par des d’investisseurs moins connus et peu expérimentés dans le secteur de l’aviation.
Endettée de plus d’un milliard de dollars, l’avenir s’assombrit pour la compagnie indienne. Si la faillite est confirmée, comme cela semble en prendre le chemin, quelles seront les conséquences financières pour les agences ayant émis des billets Jet Airways ?
Une demande avant le 20 mai
« C’est Iata qui gère la situation, explique Jean-Pierre Mas, le président des Entreprises du Voyage. Elle s’est engagée à rembourser tous les clients qui ont payé leur billet via une agence de voyages. En revanche, ceux qui ont acheté leur billet par leurs propres moyens ne sont pas concernés. »
L’ensemble des remboursements sera effectué en Juillet. Pour l’instant Iata ne sait pas encore quel volume cela représente car « les agences ont jusqu’au 20 mai pour faire le demande de dédommagement », explique Jean-Pierre Mas, qui se dit « optimiste » quant à l’effectivité de ces remboursements.
« Iata a l’argent de la première quinzaine d’avril. Le solde, après les compensations interlignes, devrait servir à rembourser les agences. On peut tout de même noter que si Iata demande toujours plus aux agences au niveau des garanties, elle n’a pas de son côté d’outil garantissant le remboursement des agences en cas de faillite d’une compagnie. » Ce qui, par les temps qui courent, n’est pas rare.
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